La vérité camouflée

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"Je ne souhaite en aucun cas de vivre ce que Ray et moi même avons vécu , à personne" expliqua Margaret.

"Il n'y a rien de plus horrible pour des parents que de perdre un enfant" rajoute t'elle.

Nous étions émotionnellement bouleversés par ce que nous venions d'entendre , effectivement cela devait être quelque chose d'horrible.

"Lui avez vous donné un prénom ?" Demandions nous de manière confuse .

"Oui , son nom lui à était donné le jour de sa naissance , ce fût la première et la dernière fois que nous l'avons prononcé , nous avions décidé de l'appeler Carl." Peina à nous raconter la femme.

"Les enfants auraient-ils pu avoir entendu son prénom lorsque vous en parliez avec votre mari ?"
Demande Stephen qui lui était entrain de retranscrire les dire de la mère sur son ordinateur.

"Non à aucun moment nous avons prononcer le prénom de leur petit frère , c'était déjà assez dure pour nous , Ray et moi même refusions d'en parler pour ne pas remuer le couteau dans la plaie , il s'agissait d'un commun accord." Lui répondit Margaret.

"Et à aucuns moments les enfants ne vous l'on demandé ?"
Poursuivi l'homme qui continuait d'écrire.

La femme semblait mal à l'aise, elle prit une profonde inspiration et nous expliqua qu'une nouvelle fois ils durent inventer un mensonge afin d'être en cohésion avec le premier, elle précise qu'il était trop tard pour leur dire la vérité , alors "la vérité camouflée" c'est installée.

C'est comme ça que l'épouse de Ray préférait appeler leurs mensonges qui s'enchaînaient, ce terme lui paraissait plus adapté et cela lui permettait de ce déculpabiliser , même si elle avait bien conscience que tout cela n'était pas bien.

Le réveil sonne , Ray laisse dépasser une main de la couverture et tâtonne la table de chevet jusqu'à réussir à arrêter la sonnerie , les yeux légèrement ouverts , il sent cette bonne odeur de bacon et d'oeuf frits , il descend lentement les marche pas très larges dans les quelles il a toujours peur de tomber.

Il fait un tour aux toilettes puis se lave les mains avant de rejoindre la cuisine , sa femme se tiens debout à côté du fourneau , elle finit de préparer le petit déjeuné.

La table est dressé , le journal déposé à la place où le père de famille s'installe habituellement , l'homme embrasse sa femme et lui fait part de sa gratitude pour ce qu'elle cuisine pour le petit déjeuné.

C'est comme ça tout les jours depuis qu'ils ne travaillent plus , Margaret ce lève avant le reste de la famille , son époux se réveil , pose un baisé affectueux sur la bouche de Margaret , il la complimente et la remercie puis lit les actualités jusqu'à ce que les enfants se réveil a leur tour pour le déjeuner avant de se rendre à l'école.

Mais aujourd'hui est un jour particulier pour Ray , il a décroché un entretien d'embauche , il a rendez vous en fin de mâtiné pour essayer de décrocher un emploi de metteur en scène.

Il était normalement convenu que le couple ne travail plus cependant les revenus commençaient à d'amoindrir alors l'homme avait convenu avec son épouse que lui seul travaillerais désormais , Margaret elle s'occupera de la maison et des enfants en son absence.

La situation du couple avait évoluée , ils sont allés de l'avant , ils ont décidés de ne plus vivre dans le passé et de ce consacrer a leur futur , la tristesse était maintenant loin derrière eux pour profiter d'avantage des jours radieux qui s'offriraient à eux.

Cest l'anniversaire de Roy aujourd'hui , il a maintenant 4 ans , son père à prévu de s'arrêter dans un magasin pour acheter de quoi lui faire un gâteau , ce n'est qu'après son entretient qu'il s'y rend , il revient avec une bonne nouvelle , il est prit pour le travail.

Le soir même , lorsque la famille passe à table et commence a déguster le délicieux repas qu'avait préparé Margaret , il furent interrompu par quelq'un qui tape à la porte , Ray se lève de sa chaise puis il va ouvrir la porte.

"Oh , Floyd!!" S'écria Ray , Avant d'enchaîner.

"Comment va tu ?! , je ten pris rentre , ne reste pas sur le pas de la porte.!" L'homme entre avec un grand sourire.

"Je suis désolé de venir à cette heure ci , j'ai un cadeau pour le petit." Ce justifia t'il.

"Ne sois pas désolé , ça fais plaisir de te voir , viens te joindre à nous pour le repas , tu connais Margaret il y à toujours plus que ce qu'il faut avec elle." Lui lança le père de famille.

"Merci pour l'invitation , mais je ne passe pas longtemps je suis attendu , tiens prends le , j'espère que ça va lui plaire." Annonça Floyd tout en rapprochant le paquet cadeau.

"D'accord c'est toi qui voit , merci pour lui , tu repasse quand tu veux !" Répondit Ray après lui avoir fait une accolade.

𝕃𝕒 𝕟𝕦𝕚𝕥 𝕕𝕦 𝟙𝟟 𝕟𝕠𝕧𝕖𝕞𝕓𝕣𝕖 𝟙𝟡𝟝𝟜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant