Le vœu

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"Laisse lui le bénéfice du doute , je connais mon mari , il n'aurait jamais fait ça." ce sont les mots que prononce Margaret à Irène.

"Mais je ne peux croire la version des faits , moi qui suis si pragmatique." Explique l'amie du couple .

"Ne dit on pas que l'on croit que ce que l'on voit ? Pour ma part je l'ai vu." Se défend la mère de famille

"Tu sais quoi  ?! Je pense que ta place se trouve vers ton mari , je t'es toujours soutenue mais là tu a des propos irrationnels." Conclua Irène.

"Tu penses que je suis folle ?! Je suis déçu , lorsque les choses deviennent compliquées c'est là que l'on voit qui sont nos vrais amis , tu ne n'en fais pas partie." S'exclama Margaret.

Cela faisait bientôt 10 ans que le couple côtoyait cette jeune femme diplômé d'Harvard , c'est d'abord lors d'un voyage qu'ils sympathisent , au premier abord la jeune diplômée séduit de par son allure son copain de l'époque était lui même très bel homme cependant Irène ne le trouvais pas assez mature à son goût.

Tandis que Walter , lui avait étudié dans un établissement beaucoup moins prestigieux que celui de sa petite amie qui elle était sous l'influence de ses parents très fortunés , ils n'aimaient pas le garçon uniquement pour sa classe sociale.

Floyd sera son prochain copain , il fut accepté par la famille de par ses diplômes et sa profession , effectivement l'homme était médecin , c'est avec lui qu'elle se mariera.

Le point commun des deux ménages était qu'ils aient une situation plus que confortable , Irène était une actrice mondialement connue , elle sera amenée à beaucoup voyager lors de sa carrière.

Floyd qui lui restait dans la grande maison conjugale lorsque sa dulcinée était absente pour le travail , il décide de passer plus de temps avec les wellshonberg , il les rencontrent en 1946 avec sa compagne lors d'une soirée privée , l'homme fait la connaissance de Ray et Margaret , il a d'avantage d'affinité avec eux que n'en avait Irène.

L'ami de la famille est le parrain de Roy et Connie , il les considérent comme ses enfants à défaut d'en avoir avec son épouse , leurs rythmes de vies ne leur permettent pas d'en avoirs selon lui , sa femme travaille beaucoup trop et n'est pas souvent à la maison.

"Tiens fiston , joyeux anniversaire de la part de tonton Floyd." S'enthousiasme Ray.

"C'est quoi ?! C'est quoi ?!" S'impatiente Roy , il est tout exitė à l'idée d'ouvrir son cadeau.

"Je ne sais pas ouvre tu verras bien."
Lui répond le père de famille.

L'enfant arrache le papier qui entoure le cadeau , il parvient enfin à voir le carton dans le quel se trouve un pistolet factice.

"Wouah , trop bien." S'exclame le jeune garçon , il en fait son jouet Favori , Margaret fait un sourire forcé à la vu de cette fausse arme qui ne lui rappel pas de bon souvenirs , cela lui semble inadapté pour un enfant de cet âge mais elle ne veut pas gâcher la joie de son fils.

"Joyeux anniversaire , joyeux anniversaire , joyeux anniversaire Roy , joyeux anniversaire." Chantent ils tous en cœur à l'arrivé du gâteau que sa maman avait préparé , il s'agissait d'un gâteau au chocolat le dessert préféré du jeune garçon , dessus 4 bougies attendaient d'être soufflé

"Fais un vœu !!" Interrompt Connie.

"C'est fait." lui répond Roy.

"C'est quoi ton voeu ?" demande sa sœur.

"Ça ne se dis pas !" Lance Ray.

"Et pourquoi ?!" Insiste la petite fille.

"Parceque sinon ça ne se réalise pas." Explique Margaret.

"Tiens ça c'est de notre part" Poursuit la mère de famille , elle tient un Cadeau grossièrement enveloppé , l'enfant s'empare de ce dernier , il le déballe , et eu l'air déçu en voyant cette ours en peluche que son papa lui avait prit au magasin en même temps qu'il faisait les courses pour les ingrédients du gâteau.

"Tu n'aime pas ?!" S'atriste le père.

"Si , merci." Répond le petit garçon.

Plus tard dans la soirée Roy s'amusait à faire semblant de tirer sur son nounours , Ray ne pu cacher sa déception.

"C'était quoi ton voeu ?!" Redemande Connie.

"Je peux pas le dire sinon ça ne va pas marcher" répond son frère.

"Quand vous à t'il fait cette révélation ?" Demande Stephen.

"Le lendemain au petit déjeuner." Se confie Margaret.

"Qu'elle fut votre première réaction , vous et votre mari ?" Intervient Edward le collègue de l'homme derrière l'ordinateur.

"Comment voulez vous que l'ont réagissent ?! Nous étions à la fois terrifiés , consternés et en même temps en colère , nous pensions que c'était impossible , du moins cela était pour nous inconcevable à l'époque." Précise la femme de Ray.

"Qu'elle à été votre réponse ?" Demande l'un des deux hommes.

"Nous étions sous le choc alors j'ai dû dire quelque chose comme : tu n'est qu'un menteur , va dans ta chambre!" Explique la femme d'un air désolé.

Un grand silence apparue.

"Forcément , je m'en veux mais comment aurais-je pu me douter que cela était vrai ?" Poursuit-elle désespérément.

𝕃𝕒 𝕟𝕦𝕚𝕥 𝕕𝕦 𝟙𝟟 𝕟𝕠𝕧𝕖𝕞𝕓𝕣𝕖 𝟙𝟡𝟝𝟜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant