Avant toi,
Il me paraissait impossible d'être aimée,
Avant toi, la vie avait cessé d'exister,
Les torrents étaient morfond dans mes yeux,
La mâchoire serrée j'avançais à petits pas au milieu de géants, la tête rivé vers le bas, en réclamant qu'on te mène à moi,
Mais les temps sont passés et ils n'étaient pas toi,
Prenant ce cœur misérable et l'écrase chacun à leur façons,
Tenant tous le même discours pour fuir sans aucune raisons.
Je t'attendais avec l'espoir que tu m'attendes aussi,
Je te souhaitais, t'esperais,
Je te voulais sans même savoir à quoi tu ressemblais, sans même connaître ton prénom, qui tu étais,
Mais je savais,
Que toi aussi, tu m'attendais, que tu m'esperais, me souhaitais, me voulais,
Je savais que tu m'aimais et que tu m'aimerais si fort,
Oui,
Je savais que tu étais quelque part dans ce monde à attendre mon signe, ma main.
Et, par pur hasard, mais évident, je t'ai trouvé.
Là, au beau milieu de ce confinement, je t'ai retrouvé.
Comme si je t'avais attendu patiemment depuis tant d'années,
Je te connaissais avant même de t'apprendre,
Je t'aimais déjà avant même de savourer tes lèvres,
Comme si ce sentiment était enfouis au fond de mon âme et est remonté à la surface,
Je t'ai enfin trouvé, après un chemin semé d'embûches,
Je t'ai retrouvé avant même de t'avoir trouvé,
Je t'ai aimé avant même de t'aimer.
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Et la raison pour laquelle mon cœur bat : c'est toi
Poésie| poésie | Il suffit de se laisser à corps perdu, le cœur au bord des lèvres pour découvrir l'amour d'un être sincère. Le cœur est un muscle, mais c'est aussi un sentiment, une humeur, qui palpite, crépite lorsqu'une sensation se produit dans notre...
