O N E

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Un souffle d'air balait les bouclettes brunes de Maëlle. Elle est si belle quand la brise légère fait voler sa chevelure.

Ses pieds nues écrasent doucement la terre molle du champs. Les épis de blés lui arrivent à la taille et lui chatouillent les côtes. Quelle agréable sensation.

Le chant des oiseaux perchés berce la jeune fille. Elle tournoit sur elle-même, se laissant porter par le vent.

Seule, au milieu de la nature, Maëlle est heureuse.

Là-bas, au loin, la ville. Maëlle n'y retournera pas.

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