Chapitre 1

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- Alors papa, tu voulais ?

Une étincelle de panique pris place dans ses yeux tombants mêlé à de l'hésitation, normalement mon père ne m'appelle jamais dans son bureau, encore moins à son travail. J'ai presque oublié l'odeur du suicide par pensée, et les larmes des travailleurs pris d'une fatigue insoutenable.

C'est un grand homme d'affaire, connu dans le monde des bourgeois. Ma mère adore se vanter des mérites de mon père, en racontant son dernier voyage d'affaires, ou sa rencontre avec une de ses nouvelles égéries de marques super connues à ses amies lors du brunch de mercredi.

Mon père se décide enfin à parler et je crains le pire.

- Diana, sais-tu que tout dernièrement j'ai signé un contrat avec un nouvel actionnaire ?

Sa voix n'est pas du tout assurée, toute morne, une de ses voix qui m'annoncerait un décès, ou encore une de ses voix qui me font pensé à un film super triste parlant de cancer où l'héroïne principale meurt.

Aïe, j'ai presque envie de préparer le thème de mon enterrement le temps qu'il arrange ses cheveux poivre-sel.

- Oui, je suis au courant. Attends, t'as fait faillite ?

Il me répondit aussi tôt, un peu trop tôt à mon goût.

- Non non ! L'entreprise va très bien. Je voulais te parler d'autre chose.

En marqua une pause avant de me regarder de ses yeux larmoyants, j'eu un mauvais pré-sentiment, pas pour lui. Mais pour moi.

J'ai toujours eu un instinct très cool, qui a toujours eu raison, cependant là maintenant, j'espère que mon instinct à décidé d'être ironique.

- Le fameux contrat que j'ai signé avait des conditions que je n'ai pas lu...

Il remarque une pose un peu plus longue donc je décida de parler.

- Prends ton temps surtout.

Si je veux que mon instinct soit ironique, alors pourquoi ne pas l'être ?

- Attends, je vais y venir. Alors, dans l'une des condition étais que tu..je sais que tu n'as que quatorze ans donc...

Je le coupa.

- Droit au but s'il te plait, je croirais entendre Delta à ce niveau.

Delta était une fille plutôt sympa avec un humour spécial qui vivait dans mon quartier.

On jouait tout le temps ensemble, elle entrain de me raconter les aventures de ses personnages tout autant farfelus les uns que les autres, tandis que moi je l'écoutais en rigolant à ses imitations foireuses de Madame JoliBoix.

Ses histoires étaient bien réfléchies et juste super créatives, mais elle n'en venait jamais au fait, elle pouvait commencé à me raconter l'histoire d'un marginal ayant décidé de devenir le personnage principal, jusqu'à l'explication complète du pont Einstein-Rosen-Podolski.

Mais un jour elle est partie sans donner de nouvelles, j'ai pris pas mal de temps à m'en remettre.

- La condition était de.. c'est difficile a dire.. c'est de te fiancer à son fils.

Quand il finit sa phrase je ressens la colère monter en moi. Mais c'est quoi ce prank ? Autant manger mon côlon ! J'ai envie de lui balancer une chaise mais elles sont trop lourdes.

- Et ça se dit père.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 07, 2021 ⏰

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La prisonnière du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant