Romance au XVIIIème Siècle

Lettre d'amour:

Lyon, Septembre 1735

Ma bien aimée, Marie Malraux

Je vous écris cette première lettre en cet admirable jour d'été, pour parler de la fascination que j'ai eu envers vous lorsque je vous ai contemplée pour la première fois. Je vous prie de lire cette lettre attentivement jusqu'au bout car elle est pour moi très importante. Excusez à l'avance ma maladresse, je ne suis point habitué à écrire ceci.

Par ailleurs, je me souviendrai toujours de cette rencontre, le 20 septembre 1735, si merveilleuse à laquelle je ne cesse de penser à chaque instant et par la même occasion, de penser à vous.
J'admets qu'à mes yeux, vous n'êtes pas passée inaperçue. En effet, je suis tombé sous votre charme. Je me suis senti pousser des ailes lorsque j'ai conversé avec vous. J'ai apprécié passer du temps à vos côtés dans cette sublime ville de Lyon, en flânant le long du fleuve. Est-ce que vous aussi, avez apprécié cette petite prommenade ? J'attendrai de recevoir votre avis ma chère Marie, en espérant que vous me répondrez, même si je n'en doute absolument point.

En revanche, je souhaiterai vous rencontrer une nouvelle fois pour faire plus ample connaissance si vous le voulez bien et si vous ne voyez aucun inconvénient car vous m'intéressez vraiment, madame, je vous admire et j'espère que c'est aussi le cas pour vous. Vos yeux d'un bleu profond sont magnifiques, votre visage est d'une pureté à faire trembler tout un village ! J'aime votre simplicité, votre humour, votre gentillesse hors normes, votre sagesse, votre bonté à aider les personnes comme je vous ai vu faire lors de notre balade. Vous êtes absolument parfaite et êtes la plus ravissante femme que je n'ai jamais connu ! Je pourrai continuer des heures et des heures à vous écrire, mais aucun mot ne pourra suffisamment décrire votre beauté.

C'est donc maintenant que je vais vous avouer combien vous comptez pour moi. Pour faire court, vous êtes celle que j'aime passionnement, vous ravivez la flamme que je croyais éteinte dans mon coeur. Avec vous, le paradis c'est partout ! Si vous saviez combien je vous aime terriblement ! Dorénavant je ne peux plus vous le cacher.
Vous risqueriez d'être surprise ou même agréablement surprise en découvrant cette lettre et surtout en lisant le contenu. Promettez moi de ne point panniquer je vous pris, étant donné que l'amour c'est comme le soleil. Il apporte la chaleur sur tout le corps. Il éveille les âmes et apporte la lumière de la journée...Et quand il part, il fait en sorte de laisser des milliards de petits souvenirs appelés "etoiles" et mon étoile c'est vous, ma bien aimée. De plus, je vous promet que si vous acceptez cette demande, je saurai vous protéger comme il se doit au moment où il le faudra et surtout je vous écouterai. Avec moi, vous serez dans le meilleur des mondes possible. Croyez moi, vous ne le regretterez point du tout. Je vous aime tellement Marie !

Je vous embrasse tendrement.

Étienne Piccouly