Il pleut sur tes joues, abondamment,
tous ces serments auxquels tu t'accrochais par feu le passé.
Tandis que les nuages farceurs troublent tes pensées,
pour ne laisser plus que les torrents de tes tourments.
Tes lèvres recueillent le goût de tes aspirations vaines,
tu t'abreuves de l'échec prématuré d'une vie que trop souhaitée.
Pourtant tu étanches cette soif de ces orbes desséchées que d'avoir trop pleuré,
et tu clos désespérément tes paupières sur l'oubli pour qu'il t'emmène.