"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé."

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Christian Bobin a dit une fois:
"On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir.
Tu m'as donner le plus précieux de tout: le manque.
Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore."

Tu me manquais, et me manque encore.
Du moins, ta voix, entendre ton souffle comme si tu n'étais qu'à deux centimètres de moi, tes mots si parfaits et pourtant si trompeurs, ils me manquent tant.
Et je déteste ça.

J'aime de toute mon âme ce que tu prétendais être, ce que tu n'as jamais été, et déteste de tout mon cœur ce que tu es réellement: un homme, si on peut encore te qualifier ainsi, contrôlé par ses désirs charnels, menteur, manipulateur, hypocrite.

Je déteste tout autant ce que tu as fais de moi: une fille qui s'ennuie d'une triste réalité imparfaite, dont le cœur te désire encore, mais dont l'esprit souhaite te détruire jusqu'à la fin. Une fille en manque de toi, mais qui pourtant ne te veut plus.

Est-ce que tu me détestes, toi ?
Je l'espère pas, non car je veux que tu m'appartiennes encore, mais car je veux que tu te souviennes de moi jusqu'à la fin de ta misérables vie, que, comme tu le disais si bien, personne saura me remplacer.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 31, 2021 ⏰

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Le Sanctuaire des Maux - "Oculos habent et non videbunt"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant