Premier jours de cour et déjà un ennemis!

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Il me reste 20 minutes, ça va. Je pars sous la douche. En sortant, je m'enveloppe dans une serviette. Aujourd'hui, c'est la rentrée, donc je choisis ma robe rose, mes ballerines en verre et mes boucles d'oreilles qui vont avec. Ahaha, vous avez eu peur. La plupart des filles de mon lycée sont comme ça. Bref, je prends un sweat vert kaki, un jegging noir, une chemise verte et des Nike blanches. Ma queue de cheval haute, rien de plus simple. Je sais que c'est négligé, mais je m'en fous. Je descends en bas et vois plein de têtes penchées sur la table pour manger. Je choisis simplement une pomme et me dirige vers la porte pour prendre mon skate.

Moi: STOOOOOOOP, OÙ EST MON SKATE ? JE VAIS LES TUER !

Les Gnomes: C'est Luke !

Je cherche le petit rouquin, mais il n'est pas là.

Moi: Il est où ?

Les Gnomes: On en a assez dit.

Moi: Ok, soit vous me dites où il est, soit vous mourrez tous dans d'atroces souffrances.

Les Gnomes: IL EST DANS LE JARDIN, NE FAITES RIEN !

Moi: Je préfère ça.

Je me dirige vers le jardin et le vois assis par terre, mon skate et ses outils dans l'autre main. J'approche. Ok, il avait fait quoi ? Mon skate noir est devenu rouge avec mon nom écrit et des flammes. Je bénis ce gosse.

Moi: Luke ?

Il se retourne avec un grand sourire. Luke a environ 11 ans, des yeux verts perçants, un trou se forme dans sa joue à chaque fois qu'il parle. Il est roux avec des mèches rebelles qui retombent sur ses beaux yeux. C'est moi qui l'ai trouvé dehors. Il était innocent. On l'avait abandonné, comme moi.

Luke: (souriant) Regarde ce que j'ai fait, Clar'.

Moi: Waaw, c'est super beau. J'adore. Merci, lui dis-je en le prenant dans mes bras. Je vais en cours, sweetie. À toute à l'heure.

J'ébouriffe ses cheveux avant de partir en courant. J'embroche mon skate et roule à travers les rues. Bon, je vais en profiter pour me décrire physiquement. Je suis plutôt simple. J'ai les cheveux noirs et les yeux bleus. Ma peau est normale, ni trop blanche ni trop foncée. J'ai les cheveux assez longs. Je ne suis pas maigrichonne ni vraiment ronde, je suis normale, quoi.

Je suis arrivée en retard, une habitude ? Oui. Je récupère mon emploi du temps chez le proviseur, alias Monsieur Grand Oreille.

Grand Oreille: Où étiez-vous, mademoiselle ?

Moi: Vous êtes bêtes ou quoi ? Dans mon lit, sauf qu'un idiot a créé les cours, donc je me retrouve là devant vous.

Grand Oreille: Rouge de colère. COMMENT OSEZ-VOUS, CLARY JENNER ?

Moi: Eh bien, en général, j'ouvre ma bouche et les mots sortent.

Grand Oreille: Tenez votre emploi du temps et PARTEZ TOUT DE SUITE EN COURS !

Moi: Woow, on a craqué le string.

Je pars en roulant sur mon skate. Ok, j'ai français avec Mme Merines. La loose. Je suis arrivée, je mets mon skate sous mon bras et je toque.

Mme Merines: Entrez !

J'entre.

Mme Merines: Mademoiselle, voulez-vous m'expliquer pourquoi vous êtes en retard ? Sinon, c'est la porte.

Moi: Elle a rien de spécial la porte, vous savez. Mais je vais quand même vous expliquer pourquoi je suis arrivée en retard, car mon jet privé n'avait plus de kérosène, et j'ai dû aller à Dubaï en speed avec mon yacht. Et quand je suis venue devant le lycée, j'ai croisé un lama unijambiste dans la rue, ça a capté mon attention une demi-douzaine de minutes.

La classe explose de rire en criant des "elle était bonne celle-là".

Moi: MAIS C'EST VRAI

Leur rire redouble.

Mme Merines: C'est bon, vous avez fait votre spectacle, vous avez agité tout le monde. Allez vous asseoir et que je ne vous entende plus jusqu'à la fin de l'heure.

Moi: Vous inquiétez pas pour ça.

Je pose ma tête sur la table, je regarde. Avec qui je me retrouve dans cette classe ? Le gang des "bitchies", le capitaine de l'équipe de baseball, les beaux gosses de l'équipe et 2-3 intellos.

Classic.

La sonnerie retentit, je me précipite vers le self pour aller manger. Mais je me sens propulsée par quelque chose, ou quelqu'un.

Moi: Putain, tu peux pas faire attention.

Garçon Tais-toi, sale chienne.

Je veux répliquer, mais on m'interrompt.

Garçon 2: Putain, Jack, tu fous quoi ?

Jack: Putain, Derek, cette fille m'a bousculé.

Moi: Écoutez-moi bien, les gars. Vous allez vite vous calmer, sinon je vais...

Jack: Sinon quoi ? *Il explose de rire.

Derek: Viens mec, on y va.

Ce fameux Jack me regarde dans les yeux. Je ne lâche pas le regard. J'ai tellement de haine pour lui alors que je ne le connais que depuis à peine 2 minutes. Il a disparu dans une voiture. Une petite tête blonde se dirige vers moi, ma meilleure amie.

Kayla: Putain, mais t'es folle. Ce sont des dangereux, ils font des choses pas bien et ils font partie d'un gang.

Elle enfonce ses ongles dans ma peau en parlant. Je lui gifle le bras.

Moi: Tu sais, je ne suis pas un ange non plus.

Kayla: Oui

Mauvaise fille ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant