Mauvaise fille ?

Qui?

La protagoniste, immergée dans le monde des galas et des rencontres avec des individus influents, commence à percevoir les failles dans la fascination de ses frères et sœur pour le luxe et la renommée. Plus elle participe à ces événements prestigieux, plus elle observe la cécité de ses proches face au scintillement superficiel qui les entoure.

Alors que Brian et Lia se laissent envoûter par le glamour apparent de leur nouvelle vie, la protagoniste, elle, ressent une distance grandissante. Les conversations frivoles et les alliances superficielles lui font prendre conscience de l'écart croissant entre leurs priorités. Elle commence à percevoir l'aveuglement de ses frères et sœur, captivés par le bling-bling, ignorant les enjeux plus profonds qui les entourent.

C'est dans cette atmosphère d'éclat trompeur que la protagoniste cherche à se rapprocher de sa famille, malgré les divergences d'objectifs. Alors que les liens familiaux se fragilisent sous le poids des apparences, la fratrie Zlod évolue dans une danse délicate entre les exigences de leur héritage criminel, les aspirations individuelles et les relations familiales mises à l'épreuve. La nouvelle vie des Zlod, entre l'ombre des complots et la lumière des galas, devient le terrain de jeu complexe où se dessinent les destinées divergentes des trois héros en devenir.

Clary's pov

Lia : Qu'en penses-tu de cette robe, Clary ?

Elle tourne sur elle-même avec excitation.

Clary : Comme les sept précédentes, pleine de paillettes.

Lia : Bon, je vais montrer à maman, alors.

Clary : Lia, arrête de l'appeler comme ça.

Pov omniscient

Lia ignore simplement et dévale les escaliers pour rejoindre la figure maternelle.

Clary's pov

Je ne comprends pas. Certes, trois années se sont écoulées, trois ans que nous vivons ensemble comme une "famille", trois ans à serrer des mains moites ou à étreindre des inconnus totaux. Surtout, trois ans depuis qu'ils ont été arrachés à leur famille pour reprendre et faire perdurer une entreprise familiale, alors qu'ils ont été abandonnés par cette fameuse famille. Une famille les a accueillis, élevés, aimés, avec une poignée de robes, de colliers Cartier, des voyages et des hôtels hors de prix. Ils ne pensent plus à ceux qui les ont élevés, ils les remplacent par des gens qui n'ont eu aucune pitié à les abandonner. Certes, moi, je n'ai pas été adoptée, alors je n'ai rien laissé derrière moi, à part les petits. Mais je suis toujours en contact et je les fais vivre. Mais eux, ils avaient tout, et cela ne les a pas empêchés de chercher plus et mieux. Mais est-ce vraiment mieux ?

Faut que je me lève. Un jean.Une paire de botte. Une veste en cuire. C'est la vieille qui va être contente

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Mère : Clary, où est-ce que tu vas ?

Clary ignore la question de sa mère, se dirigeant vers la porte. Brian la suit rapidement, visiblement contrarié.

Brian : Tu pourrais au moins répondre à maman. Tu l'as contrariée.

Clary : Et toi et Lia, vous êtes devenus obnubilés par l'apparence, vous oubliez votre vraie personnalité. Vous avez troqué vos valeurs contre des paillettes et des sourires hypocrites.

Brian : C'est ça, rejette la faute sur nous. Tu n'as aucune idée de ce que c'est que de vivre dans ce monde.

Clary monte sur sa moto, s'éloignant du manoir avec le vrombissement du moteur couvrant les paroles non dites. La route devant elle s'étendait comme un mystère, tout comme l'avenir incertain de la fratrie Zlod, prisonnière des ombres de la société et des lumières éblouissantes des galas.

Clary's pov

Je m'éloigne de la tension dans la maison, enfouissant les paroles de Brian sous le grondement de ma moto. L'air frais de la nuit me caresse le visage alors que je m'engage sur la route obscure, échappant aux échos des galas et aux faux sourires.

Arrivée à mon sanctuaire, je gare ma moto près d'une ruelle silencieuse. Mes pas résonnent sur le pavé alors que je m'engouffre dans le magasin discret qui m'accueille comme une vieille amie. Les étagères débordent de vêtements noirs et de cuir, mon armure personnelle contre le clinquant et les artifices.

Mes doigts parcourent les tissus, choisissant avec soin chaque pièce. Un pantalon noir fuselé, une veste de cuir sombre, des bottes robustes. Chaque choix est une déclaration silencieuse pour cette famille, un refus de me fondre dans le monde superficiel auquel mes frères et sœur semblent s'accrocher.

Devant le miroir, je m'observe métamorphoser. Le reflet de la femme indépendante et déterminée qui refuse de se laisser emporter par le tourbillon des apparences. Mes cheveux en désordre encadrent un visage décidé, un masque qui cache la confusion et la colère qui bouillonnent en moi.

Les bijoux clinquants restent dans leurs boîtes, je préfère la simplicité brute. Mon regard s'attarde sur le pendentif hérité de ma vraie famille.

Pov omniscient

Clary roule sa moto à travers les rues nocturnes, laissant derrière elle le tumulte des galas et des faux semblants. La lueur des réverbères éclaire son chemin jusqu'à ce qu'elle atteigne le calme du parc, un endroit où les ombres dansent en harmonie avec la nuit.

Elle arrête sa moto à l'orée du parc, fixant le paysage silencieux. Le bruit régulier des feuilles sous ses pas résonne alors qu'elle marche vers un banc isolé, éclairé faiblement par la lumière d'un réverbère défectueux.

S'asseyant, Clary sent une tension électrique dans l'air. Elle scrute l'obscurité, le cœur battant avec l'anticipation. Ses yeux scrutent chaque coin du parc, cherchant une présence furtive. La froideur de la nuit s'infiltre sous sa veste de cuir, mais son regard reste fixé sur l'inconnu.

Un bruit, à peine audible, se fait entendre derrière elle. Clary se fige, sa main glissant instinctivement vers le couteau dissimulé dans sa botte. L'intrus émerge des ténèbres, révélant une silhouette familière.

C'est lui, l'ombre de son passé, le lien perdu. Les yeux de Clary s'écarquillent d'incrédulité, mêlés d'une dose de crainte.

? : Clary écoute ..