chapitre 2

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Cam

Je me réveille dans une pièce blanche. Je sais directement où je suis. Je suis dans ma chambre dhôpital. Je ne comprends pas pourquoi je suis ici alors quil y a à peine 30 secondes jétais entre les mains dun fous furieux. Quand je regarde lheure sur le réveil il nest que 2 heures du matin. Cétait un rêve.

Je nai aucune idée du pourquoi je fais ce rêve mais ce nest pas la première fois. La seule chose qui change cest ce que dit lhomme à côté de moi. Je devrais savoir que cest un rêve à force de le faire mais non à chaque fois je suis trop captivée par se songe que je ne réfléchis plus à rien dautre qua partir de cette chambre. Il paraît si réel à chaque fois.

Je sais au plus profond de moi que jai été violée. Je ne sais ni par qui ni quand ni comment une telle chose mest arrivée. Je ne sais rien mais une chose est sure : jai belle et bien été violée. Je le sais comme je sais que deux et deux font quatre ou que le ciel est bleu. Je ne peux pas inventé une horreur pareil. Je ne le souhaite pas même à mon pire ennemi. Ça te brise intérieurement, ça brise toute lestime que tu as en toi ainsi que toute la confiance que tu taccorde et que tu accorde aux autres. Je crois que je préférerai mourir que de subir ça. Au moins une fois mort tu ne ressens plus rien. Maintenant cest comme si j étais morte mais de l intérieure et je dois continuer à vivre malgré la douleur, la tristesse et la colère que je ressens à chaque instant.

Est-ce un souvenir ? Un message que mon corps essaye de me passer ? Si oui le quelle et pourquoi ? Je suis perdue.

Lodeur qui me prends au nez est forte. Quand on la sens, on la reconnais directement. Cest un mélange entre du désinfectant et quelque chose qui mest inconnue. On dirait un peu lodeur de la mort. Comme si cétait inévitable dans ce genre dendroit.

Autour de moi il n y a pas grand-chose. Cette pièce comporte un lit basique sans beaucoup de confort sur lequel je suis, collé au mur. En face de la porte se trouve le bureau. Je dirais plutôt un pupitre ou bien un mini bureau. Dessus il ny a pas grand-chose, il y a une lampe de chevet, quelques crayons et feutre et des photos, de moi et mes amis. Les seules que jai pu emporter avec moi. La dernière chose et pas des moindre est l immense fenêtre entre la bibliothèque, sur laquelle il ny a pas beaucoup de livre les seuls quil y a se sont des livres de développement personnelle , et le bureau. Elle a une vue directe sur le parc devant lhôpital. Je passe mes journées devant en me posant mille et une question. Est-ce que ma mère sen veut de ne pas venir ? Est- ce que mes amis on honte de dire quil traînait avec moi ? Suis-je devenue la paria du lycée ? Vais-je seulement pouvoir y retourné un jour et avoir mon diplôme ? Tant de questions resté pour linstant sans réponses. Ça me fruste de ne pas les connaître. Je fais,ou plutôt faisais, partie du genre de personne à toujours tout programmé dans sa vie pour ne pas avoir de surprise et maintenant je suis devant linconnue et ça me stresse beaucoup trop. Jai ce besoin de contrôler chaque aspect de ma vie pour me sentir bien. Si bien que je me voyais déjà aller à luniversité et habité avec ma meilleur amie. Pas toute la vie mais le temps de nos études et pourquoi pas un peu plus. Mais tout ces projets sont tombés à leau à linstant même où jai passé les porte de cet hôpital. Je ne pourrais pas connaître les joies de luniversité avec mes amis.

Les premiers jours, jai fouillé la chambre de fond en comble pour voir si il n y avait pas quelque chose décrit sur les murs, quelque chose qui pourrait maider à sortir plus vite ou a comprendre ce qui se passe ici. Comme on voit dans les livres ou les films. Il ny a aucune trace dun passage avant moi. Comme si la personne qui a occupé « ma » chambre navait jamais exister. On a effacer toute trace delle. Est-ce quelle sortie ? Morte ? Elle sest suicidée dans cette chambre ? Il se passe tellement de chose étrange dans ce genre dendroit.

i can feel againWhere stories live. Discover now