tu as des ailes à peine neuves
Jamais je n'ai vu ça
c'est comme si d'un coup tout se régénérait
et Dieu que j'ai mal
Dieu que j'aimerais croire
une croix un voile une étoile au front
ce que j'aimerais croire
pour savoir tes pas baignés d'un destin toujours écrit
jamais je n'ai autant pleuré que dans tes bras
chaque soir c'est les rivières qui reviennent le long des cils et le noir qui tache ton torse
et c'est tes mains sur mes joues cette voix qui dit tu as le droit
et moi je pleure de ne pas savoir
d'être jeune d'être si novice de tout
je pleure des blessures que je n'ai jamais vues
des écorces à mes pieds
je pleure tous ceux qui se brisent sur mes épaules
tous les sourires que je donne les colliers à mon cou
tu as ces mains grandes tannées elle engloutissent les miennes
et si je ne te comprends pas
tu as ce sourire bleu
celui du grand chien dans mes rêves
alors je pense à Éluard et les pavés rouges de sangs
Et la ronde
Et Kundera
je ne comprends pas
je ne comprendrai sûrement jamaisest-ce que les autres savent quelque chose, eux
tu as haussé les épaules
puis tu as ri
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fenêtres ouvertes (le monde sourit)
Poetryoui alors euh je reviens avec un résumé stylé dans quelques jours, promis