Pour toi je voulais, en tout cas être meilleur.
Pour toi j'espérais, savoir conquérir ton cœur.
Pour toi je croyais, pouvoir gommer tes malheurs.
Pour toi je souhaitais, te rendre des saveurs.
Je pensais être fort comme un dieu fils unique.
Mon ego avait tord, il était pléthorique.
Et en trop dans mon corps je perdais en réplique.
J'étais faible, un lâche dans sa chute drastique.
Alors ébloui par cette aube qui se lève,
Et en ce jour nouveau je te revois si belle.
Par ce souffle lointain la chaleur me révèle,
Les colombes du destin, elles, sont réelles.
Bâtissons de nouveau ce royaume maudit,
Scindé en deux de stupeur et torpeur. Je dis
Qu'ensemble faut croire à surmonter l'interdit.
La vie nous défie ? Soit. Vainquons-la cette nuit.
26/03/2020
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Existence
PoetrySans écriture je ne suis plus, je n'existe que dans l'imaginaire de mon cœur.