Chapitre 6

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Eliza

Un mal de tête me fait grincer des dents, j'ouvre les yeux et remarque directement que je ne connais pas la chambre dans laquelle je me trouve.

Je me redresse sur le lit en portant une main sur ma tête et ne peux pas m'empêcher de passer mon autre main sur les parures du lit, un lit assez grand d'ailleurs, il pourrait accueillir au moins quatre personnes adultes.

La chambre est moderne de couleur blanc et noir. Elle est grande, spacieuse.

Je retire la couverture et me lève. Heureusement, je porte encore les mêmes vêtements qu'hier, d'ailleurs qu'est-ce qu'il s'est passé hier ?

Je m'avance vers une porte et l'ouvre. Une salle de bain. J'ouvre grand la bouche en voyant la salle de bain. Elle est immense. Un grand miroir, deux vasques, une douche italienne, une baignoire avec des jets sur les côtés. Honnêtement, je n'ai jamais vu une salle de bain aussi grande que celle-ci. A part en photo, bien-sûr.

Je ressors et ouvre l'autre porte. Un dressing, et encore, il est immense.

Des affaires d'hommes. Je touche du bout du doigt les costumes en me pinçant les lèvres. Un dressing pareil, c'est le paradis. Alors que je comptais sortir du dressing pour rejoindre la chambre, des bruits de chaussures se font entendre.

Je ne réfléchis pas et m'enfonce dans la partie où il y a les costumes et essaie de me cacher du mieux que je peux. Les pas finissent par entrer dans le dressing.

— Tu sais que je te vois.

Je ne sursaute pas et reconnais la voix de Gabriel.

Je me souviens maintenant, du client bizarre, de Gabriel avec ses yeux rouges et de ma perte de connaissance.

Ses mains passent entre les costumes et les écartent. Directement les yeux de Gabriel se soudent au miens. Il s'apprête à parler mais je le devance.

— Pourquoi je suis ici et que s'est-il passé ? lui demandais-je sur la défensive.

— Tu t'es évanouie, me répond-il en haussant simplement les épaules.

— Et je suis où ?

— Chez moi, je ne savais pas où t'emmener alors je t'ai emmené ici.

- D'accord, très bien. Merci Gabriel, je vais y aller maintenant.

Je le pousse légèrement pour sortir du dressing sauf qu'il me retient le poignet au moment de passer la porte.

— Reste au moins pour le petit déjeuner.

— Merci, mais je préfère manger chez moi, dis-je en essayant de libérer mon poignet, sans succès.

— J'insiste.

Je souffle puis me détache de son emprise et sors de la chambre, j'entends ses pas me suivre.

— S'il-te-plait, reste, insiste-t-il.

Une fois que j'ai trouvé les escaliers, je descends en admirant les tableaux au mur.

Ils sont beau n'est-ce pas?

Je ne réponds rien et arrive en bas. C'est grand, très spacieux. Un salon en forme de U, avec un grand écran plat accroché au mur. Je repère quelque chose qui m'appartient sur un des meubles.

Je m'avance et saisi mon sac et mon manteau. Je me retourne vers Gabriel.

Merci beaucoup Gabriel mais je ne vais pas rester, je préfère vraiment rentrer chez moi.

Âme-soeur d'un vampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant