fétide

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Fétide: forte odeur, écœurante, repoussante.
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Tu rentres du travail, d'une journée de cours, une sortie entre amis.

Cela a était épuisant pour toi. Tu es fatigué et tu ne penses qu'à retrouver ton lit douillet.

Te blottir contre ton chat, ton chien, ton doudou, ton ou ta compagne.

Finir cette journée épuisante.

Tu ne fais pas attention au gens assis à côté de toi. Au gens qui t'entoure.

Tu penses juste arriver au plus vite.

Et il y a cette personne en face de toi.
Elle te fixe avec ses yeux ronds.

On t'a toujours dit ne pas juger les personnes à la première apparence alors tu essaies de ne pas y faire attention.

Puis il y a cette odeur fétide de l'alcool ou de la cigarette.
Et ses regards deviennent insistant.

Tu penses qu'il regarde le vide.
Mais il te suit tu mouvement.

Et son regard et vice et écœurant.
Il a se sourire en coin. Ce sourire malsain sur le visage.

Tu essais de ne pas le regarder.

De fixer le paysage sous tes yeux. Mais tu le vois, son reflet dans la vitre.

Tu la vois sa main dans sa poche. Ses mouvements répétitifs.

Les gens autour ne regardent pas. N'interviens pas.

Du moment que ça ne les concernes pas. Il n'agit pas.

Tout le long du trajet, tu le vois. Se frotter. Son visage se déformer par le plaisir sur le simple fait de te regarder.

Tu n'avais pas besoin de le voir. Tu n'avais pas besoin de savoir.

Personne ne veut le vivre, mais personne n'intervient quand ça arrive au autre.

Après tous ça arrive toujours au autre.
C'est ce qu'on dit.

Et qu'est-ce que les autres auraient dit ?
Que tu avais une tenue trop aguicheuse pour eux ?
Qu'il ne fallait pas s'étonner si t'étais assis en face de lui.

Bientôt, il aurait fallu que tu rentres à pied.
Il aurait fallu que tu ne sois même pas dans ce bus, ce train ou ce métro.

Vouloir rentrer chez toi sera bientôt un crime pour certain.
Vouloir rentrer en paix n'est pas un délit à ce que sache ?

Ce sentir en sécurité dans les rues, dans les moyens de transport n'est pas un méfait.

Certain diront même que tu exagères, que tu te plains. Qu'il ne t'a pas touché.

T'avais-tu senti à l'aise ? T'avais-tu senti en sécurité ?

Que celui est poser la main sur toi ou non. Les images restent. Ses images répugnantes.

Tu t'es senti souillé, salie.

Ce n'est pas le genre de chose que l'on souhaite vivre après une dure journée.

Ce n'est pas le genre de chose qu'on devrait vivre.

Ce n'est pas un comportement normal.
Ce n'est pas normal que certaines personnes doivent le vivre.

À aucun moment, toi, moi ou une autre personne devrait le vivre. Qu'importe son âge, son sexe, sa sexualité, son genre, ses habits.

Aucun humain ne veut le vivre.
Et aucun n'aurait dû le vivre ou avoir était confronté.

Nous vivons dans un monde où on promet la sécurité et la justice. Mais personne ne se sent en sécurité.

Tout le monde se méfie de tout le monde.

Tout le monde a peur.

Un texte, une journée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant