Le 14 novembre 2013 étais une journée froide et sans saveur. Le ciel étais grisâtre depuis des semaines, la ville semblais figée, mon cœur l'étais. Le vent frappais à nos portes à nos fenêtre, à l'image de la mort . Le 14 novembre, il n'y avais plus rien à faire, pour la Terre, pour l'Univers, pour toi et moi. Pourtant tout semblais normal. Les enfants prenaient le bus à 7 heures 15 au lieu de 7 heures 05, car le chauffeur avais toujours 10 minutes de retard, et personne n'avais le courage de le virer. Les parents quittais ensuite l'arrêt de bus, et rejoignais leurs domiciles ( et retrouvais accessoirement la chaleur ), avant de partir au travail 45 minutes après. Les personnes âgées se levèrent aux aurores pour profiter de la fraîcheur matinale, tout en essayant de fuir la mélancolie amère du mois de Novembre. La circulation, les klaxons, les cris, les pas des piétons, la frénésie aveugle de la ville, les machines des usines, le frottement des roues des vélos, les bousculade dans le métro, le bruits des ascenseurs, des claviers d'ordinateurs, des portes qui s'ouvrent et se referment, des disputes et des embrassades, des adieux et des retrouvailles, se mélangèrent pour former la symphonie habituelle de ce monde.
Rien n'avais changé et tout étais différent.
Je le su à la seconde où j'ouvris les yeux, et que mon cœur se serra, en brisant ma poitrine. Tu n'étais plus là.
VOUS LISEZ
The night we fall
RomansCette nuit là, tout changea. Sans que je ne puisse rien faire, tout vola en éclat.
