PROLOGUE

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Prologue

Mercredi 4 novembre, tel une routine je m'étais façonné l'esprit afin de réaliser d'autres exploits. Ce soir là, Armel, notre photographe était déjà impatient à l'idée de garnir notre compte YouTube d'une vidéo des plus incroyables. Sur mon compte Twitter, les hashtags avec mon nom se voyait en centaines. L'engouement arrivait à un niveau dont je ne me serais jamais douter. Était-ce un compte de fée ? Non ! Je me rappelle m'être dit quelques secondes avant d'entrer en piste « je ne connais pas rêver, seul réaliser l'impossible fait partie de mes priorités ».

En attendant le signal d'Armel pour entrer en piste, comme à mon habitude, je regardais avec passion mon skateboard. Je trouvais de l'inspiration en glissant mes doigts tout au tour de mon skateboard. Il m'avait été offert par mon père à mes huit ans. Deux ans plus tard, il mourut d'une maladie génétique assez rare. Mon amour pour mon père s'accroîtrait au fil des années passées sans lui. C'était comme une connections extraordinaire entre lui et moi. Je ressentait le plus souvent cette connections au moment de pratiquer du skate.

18h35, Armel me donnait son signal.

-allez Erwin nous sommes en direct montre nous que t'es né avec un skateboard dans les bras.

-(en souriant) Armel, c'est une métaphore j'espère.

-prends le comme tu voudras mais ne regarde pas la caméra, soit naturel.

À peine monté sur mon skateboard, je ressentis comme un grand battement de cœur en moi. C'était inhabituel. Je n'eus même pas le temps de me poser des questions que la foule au tour de la piste de skate était hystérique.

-    Erwin ! Erwin ! Je les entendait crier.

Je me lançais alors mais avec une crainte dont je ne connaissais pas l'origine. AU moment de me lancer, mes yeux était fermé et à ma grande surprise, je est ouvrit dans un hôpital. J'avais fait un accident, ou un faut geste ! Bref je ne savais même plus ce qui c'était passées quelques minutes plutôt . Je me souvenais que nous étions en direct sur YouTube lorsque l'accident survint. Ma mère me suivait depuis Bangkok, où elle travaillais dans une ONG. Je suppose qu'à ce moment là elle prit aussitôt l'avion pour Bruxelles.

Je pu ouvrir les yeux mais mon corps semblait immobile . Je ne pus bouger aucun de mes membres. Je ressentait mon visage brûler . En essayant cligner des yeux, je me rendit compte que j'étais entouré d'une dizaines de docteurs avec des uniformes vertes. Je compris tout de suite que j'allais être opéré. Avant que je pus dire un mot que je ressenti l'effet de l'anesthésie en moi. À ce moment là, mon cœur était à l'arrêt total.

Je suppose dont que ce qui me faisait avoir toute sorte d'imagination et d'idées était mon subconscient. Alors que les chirurgien faisaient leurs boulot, je m'efforçait pour revenir à la réalité, mais en vain. Je ressentait toutes sortes de sentiments, de la douleur à l'apaisement.

21h32, je me réveillait peu après mon opération. J'étais comme né de nouveau, ou plutôt nouvellement mort. Je vis à travers la fenêtre vitrée de ma chambre ma tante Carla. Il était clair qu'elle faisait son possible afin d'entrer dans la chambre d'hôpital et me serrer contre elle. Les hurlements de sa voix ne cessaient de résonner dans ma tête. J'essayais alors de retourner ma tête afin d'échapper au regard sinistre qu'elle pointait vers moi mais c'était impossible. Je ne pouvais donc pas me retourner. Je ressenti même comme des larmes couler de mes yeux après un court instant, je me rendit compte que ces larmes coulaient plutôt dans ma tête.

J'étais incapable de me bouger le corps, incapable de pleurer, j'étais donc condamné à subir la pitié d'un grands nombres de personnes durant encore un bon moment. Quelques instants après, le chirurgien entrait dans la chambre pour prendre de mes nouvelles.

Erwin Springsteen (En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant