I D K I J H 6

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Je me retourna entendant mon téléphone vibré sur le bureau. Je décrocha et fit une attaque en entendant la voix de mon père.

(Je suis nu, allongé, dans les bras de Yams, en train de parler à mon père. Quelle situation embarrassante.)

Tsukki- Je... Oui, papa.

TsuDad- Nous sommes bien arrivé mais nous avons un petit problème. Ta mère a réservé pour une semaine au lieu de 4 jours, du coup tu restera une semaine seule. Pourras-tu appeller l'école de ton frère pour les prévenir ?? Je viens de me confronter à mon patron, je n'ai pas le courage d'appeler l'école.

Tsukki- Pas... pas de souci.

TsuDad- Écoute moi bien. Je veux que tu manges tous tes repas du soir chaque jour, chaque soir. Commande si jaimais tu te lasses du riz et manges. Et pas seulement une cuillère. D'accord ??

Tsukki-... Je te le promets.

TsuDad- Non, ne le promets pas. Tu ne tiens jamais tes promesses.

J'avalais ma salive alors que j'entendis ses mots. Froid et dur. Pourtant, c'était la vérité. Ça... ça démange. Il raccrocha. Un larme commença à couler sur ma joue. Je me dégaga des bras de Yams et me redressa pour m'asseoir le long de mon lit. La tête dans mes mains, j'essayais de me calmer.

(Il ne me fais pas confiance. Qui pourrais me faire confiance. Ça démange putain. Je ne fais que décevoir tout le monde. Yams m'en veut, Atsu me fait la gueule, Maman se sent coupable et mon père me trouve pitoyable. Comment j'ai pu en arriver là ?? Ça démange, si je me coupe une fois. Yams ne le verra pas. Je vais encore devoir lui mentir. Je suis le pire des petit-ami. Je ne fais que mentir à tout le monde. Ça démange trop, je... je. Il faut que j'arrive à me calmer avant que Yams ne se réveille. Et puis merde, juste cette fois. Je lui dirai pas et il ne remarquera rien et puis voilà.)

Je me retournai vers Yams qui dormait à poing fermés. Je me suis lever et est enfilé un caleçon. Tout doucement et délicatement j'ai tiré un des classeurs de mon bureau pour y récupérer ma lame. Je suis sortit de la chambre et me suis empressé de m'enfermer dans la salle de bain avant de m'accroupir adossé sur la porte.

(Il voudra peut-être plus me parler. Je... je vais encore le faire pleurer. Je... ne dois pas le faire. Je... ça démange, ça démange trop. Je peux pas, je suis trop faible pour résister. J'ai tellement honte. Mes pensées sont tro... je peux pas, je suis désolée Yams. S'il te plaît. Ne m'en veux pas... juste pour cette fois.Je...Inspire...Exspire...Inspire...
Exspire.)

J'étais assis dos à la porte, le visage plein de larmes et le nez qui coule en essayant de me calmer en silence pendant que je retirait le bandeau que j'avais à la jambe. Je regardai toutes ses cicatrices que j'avais accumulé depuis toutes ses années. Des larmes coulait sur ma cuisse pendant que je sortais ma lame.

(Juste cette fois si... je suis tellement désolée Yamaguchi.... Ce sera juste cette fois. Mais quesque je raconte... je continue à me mentir j'ai jamais été capable de résister... Alors pourquoi ce serai la dernière fois. Je suis trop faible, tellement faible. Je suis incapable de lutter contre mes propres pulsion. Pathétique...)

Je pris ma lame et fit une légère entaille droite sur le haut de ma cuisse, puis une deuxième plus profonde et une autre et une autre. Toujours plus profonde. Le sang coulait sur le sol de la salle de bain. Je sentais mon cœur ralentir et petit à petit mes pensées se sont éclaircie. J'ai coincé un coton entre mes plaies et mon bandeaux. J'ai nettoyé le sol et est jeté tous les papiers plein de sang dans la poubelle du bas pour éviter que Yams ne tombe dessus. Je suis retourné dans ma chambre. Yams dormait toujours. Il n'avait pas bougé d'un poil. J'ai caché ma lame et me suis glissée sous la couette. Quand, j'ai rouvert les yeux, il était 4 heures du matin. Yams attendait depuis longtemps que je me réveille.

Yams- Ton père t'as appelé finalement ?

Tsukki- Euh, non... Il a certainement dû zapper. Il est vieux, tu sais.

Yams- Ton père ne m'aime pas trop, pas vrai ??

Tsukki- J'en sais rien, il ne me parle jamais de toi et n'ai même pas curieux.

Yams- Tu parles toujours aussi peu avec lui.

Tsukki- Oui. C'est "Bonjour, Papa." et "Bonne nuit, Papa." rien d'autres. Sinon, la plupart de nos "échanges" sont des remarques sur à quel point je suis maigre, ou réserver, ou tête en l'air, ou trop fin, ou pas assez masculin. C'est pénible.

Yams- Tu penses que ce serai le bon moment d'en parler ou je casse l'ambiance.

Tsukki- Tu es vraiment en colère ??

Yams- Bien-sûr que oui, je le suis. Tu as tenu 8 mois et là, tu me fais ça. Même si c'est qu'une petite rechute, je suis quand même fâché.

Tsukki-...

Yams- Bon, d'accord pas maintenant, se soir. Par contre avant ça je veux que l'on désinfecte tout ça. Avant qu'on en parle, je ferais ça. -Dit-il en m'embrassant-
De toute façon, je n'y trouverai que celle d'avant hier, pas vrai ??

Tsukki- Oui, oui...

(Je dois absolument trouver un moyen de sauter l'étape desinfection de se soir. Si il voit le massacre que je fais il y a quelques heures, je serai mort et enterrer.)

Yams me regarda bizarrement avant de se lever péniblement et d'enfiler son pyjama.

Tsukki- Je suis désolé...

Yams- De quoi ??

Tsukki- De tout...

Yams- Arrête de te lamenter. Bon, je sors fumer, fais moi à manger, tu veux, j'ai faim. Et en plus tu m'as bousillé. J'ai mal au dos, j'ai l'impression d'être déjà vieux. -dit-il en ricanant-

Tsukki- T'as recommencé à fumer ?!?!

Yams- Ne commence pas un t'inquièté. Depuis que mes parents sont au courant, je suis surveillé. J'ai un nombre de cigarrette limité par semaine.

Tsukki- Donc, tu ne fumes plus autant qu'avant. C'est bien.

Yams- J'aimerai rester sur une clope par jour. Bon, on parle se soir, et on voit pour ta jambe aussi. D'accord ??

Tsukki-...

Je ravalais ma salive à ses mots.

I don't know, it just happened Haikyuu (Tsukki) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant