Chapitre 7 ~ Luka

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Chapitres 7 ~ Luka

Je soupire quand je me réveille en découvrant encore une fois que je suis dans cette chambre avec un mal de tête.

— Ce n'est pas possible je dois forcément rêver, je marmonne. Bon sang, j'aurais dû arrêter de boire avant de me rendre ivre à ce point. Mais quel idiot je suis.

Je me lève et remarque que je suis simplement vêtu d'un caleçon. Je fronce les sourcils, cherche dans la pièce et trouve mes vêtements pliés sur le bureau. Je m'empresse de me rhabiller et de sortir de la pièce. Je descends dans la cuisine guidé par cette bonne odeur de café. Je vois Alex en pleine préparation de son petit-déjeuner. Je me cale contre l'encadrement de la porte, prends une grande inspiration avant de me lancer.

— Salut.

Il sursaute et se retourne pour me faire face. Il est toujours aussi beau, vêtu d'un jogging gris et sweat à capuche de la même couleur quoi qu'un peu plus foncé.

— Salut, me dit-il avec un petit sourire sur le coin de ses belles lèvres. Comment va ta tête ce matin après la cuite que tu t'es pris hier soir ?

— Hm, j'ai effectivement une bonne petite migraine.

Il s'esclaffe avant de me montrer la cafetière et une tasse avec à ses côtés un cachet.

— Je t'ai préparé de quoi y remédier, enfin si tu veux, me dit-il anxieux de ma réponse.

Je soupire, nous nous regardons dans les yeux pendant quelques secondes et sans bouger, avant que je me décide enfin à avancer vers la cafetière pour me servir.

— Merci.

— Pour quelle raison ? me demande-t-il surpris.

— De t'être occupé de moi hier soir et d'avoir veillé un peu à mes côtés. Encore...

Je souris quand je le vois froncer les sourcils.

— Je me suis réveillé quand tu t'es levé du lit.

— Je sais que je n'aurais pas dû profiter du moment pour te prendre dans mes bras, commence-t-il à me dire en baissant les yeux intimidés, mais j'en avais besoin, cela faisait trop longtemps...
— Étonnamment je crois que moi aussi, je rétorque en m'asseyant sur une chaise.

Il relève les yeux vers moi, les ouvrant en grand, surpris de m'entendre dire ses mots.

— Tu sais... j-je comprends que tu m'en veuilles, mais...

Il soupire tout en passant une main dans ses beaux cheveux.

— Je ne sais même pas si tu es en état d'entamer la fameuse discussion, marmonne-t-il plus pour lui que pour moi, même si j'ai très bien compris sa phrase.

— Vu que je suis là...

Il me regarde à nouveau dubitatif face à ma réaction. Chose que je peux comprendre, ça fait, quoi trois ou quatre mois qu'il s'est installé ici, et que je lui mène la vie dure avec mon mutisme et mon caractère borné... Alors certes j'ai surement agi comme un gamin de dix ans, mais je crois que j'avais besoin de me remettre les idées en place. Cela a été très long je le sais, et je pense que sans cet électrochoc d'hier soir quand il s'est fait draguer quasiment devant moi, je serais toujours dans la même situation.

— Ok ? Euh... D'accord. Ok.

Il s'assoit en face de moi son mug de café à la main.

— Je ne vais pas y aller par quatre chemins, mais je vais quand même te faire un résumé assez court. Quand mes parents m'ont obligé à partir avec eux, j'ai conclu un espèce de marché avec mon père pendant que ma mère préparait les valises. J'acceptais de ne plus te revoir en contrepartie, il ne m'envoyait pas dans un centre.

Donne moi une seconde chance ! [M/M]  (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant