Chapitre XXIX: Born to Die

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Lost but now I am found
I can see but once I was blind
I was so confused as a little child

- Lana Del Rey (Gemini Remix)

"Nash, tu peux m'aider à ranger ces livres s'il te plait?" Demande Jack.
Ils sont tous les deux dans la bibliothèque, avec le feu de cheminée allumé. Ils rangent les livres qui traînent de droite à gauche dans la pièce. Le brun se lève et apporte son aide. Il s'empare de plusieurs bouquins et les classes par auteurs pour pouvoir les chercher plus facilement. Il tombe sur le conte du célèbre Anderson, "The Little Mermaid" ou plus connu sous le nom de "La petite Sirène". Un flashback furtif lui revient de sa mère lui lisant ce conte avant de s'endormir. C'était bien son conte préférée, car il enviait Ariel de sa liberté de nager librement dans les plus profondes eaux. Il n'a d'ailleurs jamais comprit pourquoi elle voulait désespérément vivre sur terre. La mer donne une liberté sans fin et sans limite.

C'est pour ça qu'il s'était engagé dans la marine. Il pouvait être qui il était vraiment. C'est aussi là qu'il a rencontré Cameron. Il était son colonel, et lui était soldat. Il avait laissé sa famille et ses amis pour voguer sur les flots, représentant fièrement son pays. Le jeune homme à toujours été attiré par l'eau, jusqu'à ce qu'il découvre pourquoi. Il n'était pas comme les autres. Pourtant physiquement, il avait tout de plus banal, mais au fond de lui ce n'était pas le cas. Et c'est par des yeux qu'on peut le constater. Des yeux d'un bleu aussi clair est très rare. C'est d'ailleurs la chose qui fait craqué toutes les dames autour de lui. Mais cette "chose" peut détruire tout un continent. Il peut contrôler l'eau, comme il veut. Et c'est en s'énervant une fois de trop contre un de ses collègues qu'il s'est rendu compte de sa force. L'autre l'avait provoqué à tel point qu'une vague passa par dessus le pont, l'avait précisément emporté lui et pas un autre, et entraîner dans les profondeurs de l'océan. Plus le brun fixait la vague, plus elle était féroce. Il a aussi tester son pouvoir sur des bateaux pirates, important de la drogue. Il s'était agrippé au barrière du pont et avait fixé le navire. Il sentait presque le mouvement et la température de l'eau sur sa peau. Il la sentait venir et repartir, caresser son bras, et même glacer les bouts des doigts quand il voulait que la vague ne laisse que du givre.

Mais malheureusement, un jour il ne sut contrôlé son pouvoir. Trop sûr de lui, trop confiant de ses limites. Bien entendu, comme il était le nouveau dans l'équipe, il eut droit au bizutage des anciens. Ils l'avaient enfermé, dans la soute pendant trois jours, avec les ras et les ordures. Il était entré dans une colère noire. Plein de rancune et de haine envers tout le monde. Aveuglé par sa vengeance, il vit un énorme bateau de croisière voguer non loin. Les passagers riaient, les enfants s'amusaient. Le navire ne mit pas longtemps à retracer le même chemin que le Titanic. Une vague de tsunami l'englouti d'une traite. Ne laissant bien sûr aucun survivants. 3000 personnes mortes d'une crise de colère. Des enfants, des gens innocents qui ne demandaient qu'à prendre du bon temps pendant leurs vacances luxueuses. Tout fut emporté.

Quand il se rendit compte de l'horrible chose qu'il a commise, Nash fut saisit d'effrois. Sidéré et surtout honteux. Comment a-t-il pu faire ça ? Ce n'était même plus une culpabilité à ce stade la. C'était de l'infamie qui le rongeait de l'intérieur. De l'âme jusqu'à l'os. Il était vide et n'écoutait plus les ordres. Il sombrait dans la dépression. Se remémorant toutes les nuits, la scène. Les cris et les expressions des victimes. Leurs corps flottants comme de vulgaires feuilles mortes sur l'eau. Il voulait en finir. Il voulait arrêter cette torture infernale. Il s'était pourtant rendu. Il a clamé que c'était de sa faute. Mais les soldats le rejetaient avec mépris de rire de la situation. Que c'était impossible. Il voulait qu'on le punisse. Qu'on fasse quelque chose.

Alors un jour, quand la douleur fut trop grande, il s'isola dans une pièce avec une arme à feu. Il la fixait, l'observait encore indécis. Mais il savait qu'au fond de lui, c'était la bonne décision. Qu'en finir maintenant permettrai de sauver des futures vies. Les larmes coulaient sur ses joues, péniblement désolé de devoir faire se tord à sa famille. Mais pour l'humanité, il en était mieux ainsi. Il ouvre la bouche et insert le bout du calibre. Il le tient fermement. Un doigt sur la gâchette.

Do I Wanna KnowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant