"insomnie,
moins de peur que de contemplations,
entre interprétations du tonnerre tu me rappelle à notre coup de foudre,
dans ton sommeil tu m'envoie des appels à l'aide,
La pluie nettoie les rues et tes larmes nos cœurs"
J'ai écris ces vers un matin, le lendemain d'un orage, autant météorologique que sentimental. On étais là à se pardonner des futilités pour la centième fois, à pleurer de douleur ou de soulagement je sais plus trop. Quand tu t'es enfin endormi à 200 kilomètres de moi, tu m'a appelée en panique dans ton sommeil, j'ai pas dormis cette nuit là, j'ai veillé sur toi.
Et bizarrement je me suis sentie vraiment légère ce matin là, un peu comme à l'instant où j'écris ces lignes.
J'ai compris la chance que j'avais d'être encore là. Que tu sois encore là.
Tout ça pour dire à la personne qui lit ça que je commence un nouveau livre parce que je reviens sur tout ce bordel avec un nouveau point de vue, de survivante, de personne en voie de guérison. Et aussi parce que j'ai des poèmes qui méritent d'être au moins un peu partagés...