Je quitte l'école en montrant mon (faut) mot d'excuse et ils me laisse passer. Ils n'ont aucun soupçons. Après tout, pourquoi, moi, je ferai quelque chose de réprenhensible? Questions purement réthorique. Et comme je suis sensée être en internat, ma mère se rendra compte de la supercherie que très tard. Dans environ 1 à 2 semaine. Le plan parfait.
Je vais à l'aéroport qui est plutôt bondé. Je m'avance seul et un monsieur me demande si je suis perdu. Je lui souris et lui réponds.- excuse-moi mais je suis adulte...
- oh! Vraiment ? Je suis vraiment désolé je ne savais pas.
- *fausse compréhension* oui je sais... Ça m'arrive souvent. Au revoir.
J'embarque je m'assois dans l'avion. Je pense à ma famille et mes amis. Tous ceux que j'ai laissé derrière. Je ris. Je ne ressens aucune tristesse. Depuis toute petite j'ai arrêté de généré de l'affection par apport à mes proches. Depuis toute petite je me dit que ce serait plus ''pratique''. Si je déménage, il ne serait pas ''pratique'' d'être triste de quitter mes ''amis'' Si mes parents meurts il ne serai pas ''pratique''d'être triste. Par contre ça à été ''pratique'' d'amassé tous cette argent depuis toute petite. Avant je ne savais pas quoi en faire mais maintenant je sais. Là j'ai 14 ans. Dans 4 ans je serai majeur et je pourrais refaire surface. Ou pas. Je vais peut-être rester au Japon, je ne sais pas encore. Je verrai bien.
Par contre il reste une question importante. Est-ce que maintenant je peux commencer à généré de l'affection par apport au autre ? Peut-être. Je suis presque sûr de jamais me faire choper. Pendant tous mon trajet de l'école à l'aéroport j'ai tous fait pour brouiller les pistes et les signalement à mon sujet. Et même j'atterris à deux kilomètres de Tokio alors j'ai peu de chance d'être retrouver. Alors je peux peut-être commencer à apprécier les autres personnes. Je verrai en fonction des autres.
Je regarde l'heure et je vis qu'il me reste encore 4 heures. J'allume mon ordinateur portable. Mon compte au Japon est près et tout les euros sont presque convertit en yens. Je pense que je cacherai cette ordinateur dans un casier à louer. J'espère en trouver un pas trop cher. Et sinon je volerai un peu d'argent numérique et le placerait sur mon compte.
Je dort un peu et me réveille 10 minutes avant l'atterrissage. J'ai une très bonne horloge interne. Même quand je dort. Il me suffit de me dire '' je veux me réveiller à cette heure '' et voilà. Je sort, me fait accosté par un homme en uniforme me demandant si je suis perdu et je lui sort le même numéro qu'en France, sauf que là je parle japonais. Je sais parlé 9 langue, sans compter le japonais. J'ai fait exprès de jamais témoigné le moindre intérêt envers cette langue, ce pays où cette culture. Mes parents ne savent pas que je le parle très bien. Ils penserons sûrement que je suis en Norvège ou à Dijon vu que j'ai toujours aimé ces endroits.
Je m'achète un vélo et je roule jusqu'à Tokio et là je cherche une rangée de casier à louer. J'en trouve un à un prix plus que parfait. Il y a même la place pour mon vélo et il est moin cher que ce qui font la taille d'un casier de piscine. Je le prend et trotine en chantonnant heureuse de cette trouvaille. Je me mets ensuite en quête d'un groupe de SDF avec qui passer la nuit. Mais la journée ils se cachent. Ils sont réputés pour ça ici. On sait qu'ils existent mais on ne voit d'eux que des morceaux de carton abandonné dans la fuite. Ils n'existent que la nuit. Mais moi j'aurais préféré les rencontrer le jour pour pouvoir les approches sans qu'il prennent peur. Je chercha et tomba sur Ueno Park. Les cerisiers n'allait pas tarder à fleurir. Je vit une fille qui avait l'air perdue, elle regardait le monde comme si c'était la première fois qu'elle le voyais. Étrangement j'avais envie de lui parler, de lui demander si elle allait bien. Mais je n'avais pas que ça a faire et il fallait que je me dépêche. Sauf que...- excusez moi mais vous allez bien ?
Elle sursauta et j'eus un élan de pitié pour elle. Elle semblait tellement fragile et pas à sa place. En la détaillant je me rendis compte qu'elle était plus âgée qu'elle en avait l'air, peut-être même mon âge.
- heu... Oui ? Peut-être ? Je sais pas ...
Sur le coup je trouvais ça bizarre. Mais les gens peuvent aller mal sans savoir pourquoi.
- vous êtes perdus ?
- hmmm non je crois pas ?
Elle fis un tour sur elle même
- non je sais où je suis ... Non c'est bon je suis pas perdue !
Sur le coup son allure enfantine me paraissait être la plus belle chose au monde. J'avais envie de la prendre dans mes bras, de lui parler. De devenir son amie. Je secoua la tête. Je n'avais pas le temps. Et pourtant...
- hmm tu es sur que tout vas bien?
Elle mordilla sa lèvre inférieure, pleine d'embarras, et je discernai dans ses yeux la brillance des lames qu'on retient.
- oui ?
- répond franchement
- non
Elle me regardait maintenant avec une pointe de colère. Visiblement elle m'en voulais. Et moi aussi je m'en voulais car maintenant j'avais envie de savoir pourquoi elle allait mal, si je pouvais l'aider. Regardant autour de moi je la pris par le bras et l'entraîna dans la foule. Au bout d'un moment quand il n'y avait personne a proximité je m'arrêta. La fille me regardait incrédule, visiblement très mal a l'aise.
- quesque tu fais ??
Aïe... Moi non plus je savais pas. Je l'avais juste pris en pitié. Je vais tout simplement lui demander poliment pardon et m'en aller.
- quesqui ne vas pas ?
Mais...?? Mais pourquoi j'ai dit ça ?! C'est pas mon genre de m'attacher au gens et c'est surtout pas maintenant que ça doit arriver ! Elle me regardait suspicieusement comme si j'étais une bête de foire. Finalement les larmes coulèrent et devant moi son masque de marbre s'effritai.
- j'ai fait une conneries... Une énorme conneries...
La voyant pleurer je la pris dans mes bras... Dans mes bras?! Mais pourquoi je fais ça ?
Elle me rendis timidement mon étreinte et une vague de bonheur m'envahit. C'était pas mon genre. D'habitude je fesais pas ce genre de chose et je n'éprouvais pas ce genre de sentiments...Je ne contrôlait plus rien.