𝑺𝒐𝒖𝒗𝒊𝒆𝒏𝒔-𝒕𝒐𝒊 [𝑩𝑻𝑺/𝑱.𝑱𝑲]

Chapitre 34

PDV Leejoon

Je sentis les lèvres de Jungkook se poser délicatement sur l'arrière de ma nuque y déposant de délicieux baisers. Oh lala. Mon cœur loupa un battement et mon corps entier ressentit une énorme vague de frissons. Je fis à présent face à Jungkook en esquissant un petit sourire. Celui-ci rapprocha son visage de moi, très près de moi. Mais malheureusement, à mon grand regret, nous fîmes interrompus.

Eunmi: Rah vous me dégoûtez d'être aussi niais.
Moi: Tu peux parler. Tu ne t'es pas vu parlé et agir ? Il faut croire que non. dis-je toujours dans les bras de mon copain
Eunmi: Vous êtes ridicules !
Jungkook: C'est ça, va donc, cela nous fera des vacances, dit-il en agitant la main, Personne ne te retient ici.
Moi: Et pour dire vrai, c'est toi qui es ridicule, ridicule de penser que tu réussirais ton coup plus que puéril.

Celle-ci serra les poings et détourna les talons, nous laissant seule à seul avec Jungkook. Je soupire.

Moi: Enfin un peu de tranquillité dans cet établissement.

Celui-ci me vola encore un smack.

Jungkook: Tu l'as dit.

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PDV Jisoo

Photographe: Vas-y ! Un peu plus à droite, voilà comme ça !

Clic clic clic clic clic

Photographe: C'est fini pour aujourd'hui. Merci Jisoo, tu peux y aller.
Staff: Séance photo terminée ! crie un membre du staff Merci à tout le monde.
Moi: Merci à vous tous pour aujourd'hui.

Je salue l'entité de l'équipe et me rends dans la petite loge mise à ma disposition. Et une fois seule dedans, je m'effondre sur la chaise. Je suis épuisée, épuisée de cette journée chargée, épuisée des demandes infinies et indécises du photographe, épuisée des nombreux changements de tenus de la journée. Habituellement ce n'est pas aussi épuisant. Je tourne la tête et remarque que la nuit était déjà tombée depuis un petit moment. Je pris mon courage à deux mains, fis rapidement mes affaires et quittai le studio. Le vent frais de la nuit caressa mes joues rosées encore recouvertes de maquillage.

Je marche en direction de la maison. Tae doit sûrement déjà y être et dormir depuis longtemps. Je ris à cette simple pensée. Il s'inquiète beaucoup pour moi, j'en suis consciente mais parfois il en fait trop. Il a insisté à me ramener mais j'ai refusé parce qu'il était en retard sur son travail. Étant l'ainée je me vois mal l'inciter à délaisser ses études pour ces choses là. Et je n'ai pas envie de l'embêter avec mes histoires de mannequin si je puis dire. C'est étrange de dire que je suis mannequin, je n'ai commencé qu'à faire seulement quelques petits shooting photos, à suivre des leçons sur le comportement à adopter face au photographe, rien de plus.

Cela faisait à présent une dizaine de minutes que je marche seule dans la nuit et une demie dizaine de minutes que je ne me sens plus vraiment seule... Je commence à accélérer la cadence et à regarder derrière moi de temps à autres via mon téléphone. Je commence légèrement à beaucoup stresser. Je n'ose pas m'arrêter, j'ai mal aux jambes et je suis fatiguée mais je ne dois pas m'arrêter pas avant d'être arrivée chez moi.

Quelques minutes plus tard, je ne me sentis plus suivie. Mon stress redescendit légèrement cependant je ne diminue pas la cadence pour autant. Mais peu de temps après, au loin j'aperçus deux garçons arriver face à moi et s'arrêter devant moi. Il fait nuit. J'ai peur...

Gars 1: Eh mademoiselle t'es mignonne.
Gars 2: C'est quoi ton nom ma jolie ?

Je n'essaie même pas d'y réponde et contourne les hommes. Mais ceux-ci en avaient décidé autrement.

Gars 2: Tu ne nous as pas répondu ma jolie.
Moi: Pourquoi je vous le donnerai ? Et puis poussez-vous je suis pressée. On m'attend.
Gars 1: Je suis sûr que tu n'es pas si pressée que ça. Aller tu peux prendre deux secondes pour nous prêter ton téléphone, on a perdu les nôtres.

Il n'y avait plus de doute sur leurs intentions, il voulaient me voler et sûrement profiter de moi par la suite. J'ai peur. Mais je préférerais de loin leur donner mon téléphone plutôt que me faire tripoter voire plus.
Je décide de me décaler afin de fuir mais ces messieurs m'en empêchèrent.

Gars 2: Eh ma jolie on n'en a pas fini.
Moi: Moi si.

L'un d'entre eux m'attrapa le poignet m'empêchant d'aller plus loin.

Moi: Lâchez-moi !
Gars 1: Et puis quoi encore ma belle ? Tu vas plutôt venir avec nous.

S'il vous plaît que quelqu'un intervienne. N'importe qui mais quelqu'un !

???: Elle vous a dit de la lâcher qu'est-ce que vous ne comprenez pas ?!

Cette voix ?!

Moi: Tae ?!

Je tourne la tête et vois mon frère mes mains dans les poches la capuche de son sweat relevée sur sa tête.

Gars 2: T'as un problème mec ?
Tae: Lâche-la. dit-il calmement Je ne vais pas me répéter.

Était-ce bien lui ? Mon frère ? Je ne le reconnaissais plus, lui qui habituellement fait constamment l'imbécile et plaisante pour tout et n'importe quoi, ce n'était plus la même personne. Lui habituellement joyeux et tout sourire arborait à présent une expression sérieuse et dure que je n'avais jamais vu sur son visage au paravant.

L'homme lui me tenait le poignet me lâcha et pris mon frère par le col de son sweat.

Gars 2: Qu'est ce que tu veux ? Tronche de c*nnard.

Qu'est ce qu'il vient de dire ?!

Moi: De quel droit tu l'insultes ?!
Gars 1: Toi ma jolie, ne te mêle pas de ça.
Gars 2: Je lui règle son compte et on se taille. Et toi ma belle tu viens avec nous.
Tae: Vous n'irez nul part et encore moins avec elle.

L'homme qui lui tenait le col leva son poing, il était sur le point de le frapper.

Moi: Tae attention !

Tae évita son coup à une vitesse incroyable laissant la main de l'agresseur entrer en plein dans le mur.

Gars 2: P*tain ça fait mal !
Gars 1: Tu vas le regretter c*nnard !
Moi: Attention ! criais-je Derrière-toi !

Celui-là n'eut le temps de réagir que mon frère lui avait donner un coup dans le ventre.

Tae: Aller Jisoo, dit-il en me prenant par le bras, on y va.
Gars 2: Tu ne t'en tireras pas comme ça. souffle-t-il Eh tu m'écoutes ?!
Tae: Et qu'est-ce que vous allez me faire ? Vous êtes tous les deux à terre et si jamais je vous revois dans les parages, je vous vous envoie à l'hôpital. Pigé ?

C'est certain, je ne le reconnaissais plus, il était une toute autre personne. Il les dévisageait d'un regard noir et meurtrier.

Tae: Jisoo, j'ai dit on y va.

Je le suivis dans broncher jusqu'à la maison qui n'était plus très loin. Nos parents s'étaient absentés pour un dîner important, nous nous retrouvons donc seuls dans notre grande maison. Il me regarde sévèrement comme si j'étais une petite fille qu'il fallait gronder. Et quant à moi, je n'ose même pas lever le regard.

A suivre
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Alors que va-t-il se passer ensuite ?
La suite dans le prochain chapitre !😊