Les feuilles desséchés par le temps
Tombent d'une façon pudique.
Comme un air de violoncelle,
Les sifflements de l'air sont ludiques
Et Entraînent les reliquats de feuillage dans un bal flottant,
Avec plaisir les amoncellent
Laissant ainsi un arbre endeuillé,
Totalement chagriné.
Son tableau vert lui a été usurper,
Dérober, voler, emprunter.
Pas de neige ni de couleur verte:
Ce n'est ni un hiver, ni un printemps,
Juste la genèse d'un cycle attirant
Juste les portes de la tendre tristesse ouvertes.
La Nature perd toute sa bravoure.
La vie est au crépuscule de son parcours.
Aure Dulvresse, Mélancolia, 2021
VOUS LISEZ
Melancolia [TERMINÉ]
PoetryRecueil de poème. La mélancolie d'une jeune âmes en quête de quiétude...