Chapitre 17 L'enlèvement !!!

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Ces derniers jours, nous les avons passés à profiter de nos amis. Cléa et moi prenons l'avion dans trois heures. Mike nous accompagne à l'aéroport. Assise dans son pickup, mes yeux se perdent sur le paysage de la grande pomme qui s'éloigne de nous. Il y a quelques mois, nous atterrissions pour commencer une nouvelle vie. Et quelle vie !!! Une vie de folie dans une ville grandiose. Nous avons rencontré des amis formidables.
Mais ce n'est qu'un au revoir, nous revenons dans deux semaines. Et puis nous sommes contentes de retrouver notre famille, notre petite ville en France.

Après quarante-cinq minutes de trajet, nous arrivons sur les parkings proches de l'aéroport. Seul problème c'est qu'il y a tellement de monde que nous ne pouvons pas nous garer facilement.
Mike me propose de nous faire descendre proche de l'entrée pour commencer à se rendre au dépôt des bagages. Il sort les valises, me les confient avant qu'il aille se garer plus loin.
Je m'apprête à prendre nos affaires lorsque un bruit de moteur me fait sursauter. Devant nous s'arrête une voiture de sport et je ne mets pas longtemps à la reconnaître.

Mon premier réflexe est de prendre ma fille dans les bras.  César sort de la voiture, ses yeux vicieux me fixent.
                 -  Tu veux vraiment qu'elle nous accompagne ??
Il m'énerve. Je dépose Cléa, lui murmure quelques mots, je l'embrasse fort, lui dis que je l'aime très fort et à contre cœur je me dirige vers la voiture derrière moi.

Cléa, Mike......
Je croise leurs regards, assise dans cette voiture à ses côtés. La seule chose qui me réconforte c'est qu'ils sont ensembles et qu'ils ne craignent rien.

J'ai envie de pleurer, j'ai envie de vomir, je regarde par la vitre de la voiture les immeubles défilés, je ne sais pas où il m'emmène. Nous ne quittons pas New York. Au contraire depuis l'aéroport il est revenu en ville. Nous traversons toute la grande pomme, nous sommes proche de chez moi, et son sourire sadique aux lèvres me dévisage.
                 - Je ne m'arrête pas là ma belle. Profite du paysage, ça ne va pas durer.
Je ne détourne pas mon regard de tout ce que je vois, je veux savoir où nous allons.
Après plusieurs minutes, la voiture s'approche de vieux entrepôts, je trouve ça presque cliché. C'est d'un commun, je ne peux empêcher un rire sortir de ma gorge. La nervosité certainement, mais mon bourreau ne l'interprète pas de la même manière. Il stoppe le véhicule.
Il m'attrape par les cheveux et me tire contre son torse en reniflant mon cou. Il me susurre au creux de l'oreille.
                   - Notre rendez-vous a l'air de te plaire. Attends que nous commencions à jouer tu vas adorer.
                   - Dans tes rêves César. Tu pourras faire ce que tu veux jamais je ne prendrai de plaisir avec toi.
                   - Tant que je prends mon pied je m'en fou.
Il me relâche en me poussant en avant.
                   - Descends et entres. Je m'exécute, je ne n'ai que ça à faire de toute façon.
Il m'enferme dans une pièce assez sombre avec pour seul confort un lit, qui étonnamment a l'air propre. Et des toilettes sont derrières une porte dans le coin de la pièce. Pour une douche on repassera.

Il n'a pas été expressif sur ce qui va se passer. Même si je m'en doute.
Mon téléphone est toujours caché dans mon soutien-gorge, mais la peur de le sortir est grande.
Je prends le temps de réfléchir, j'observe la pièce, y a-t-il des caméras ? M'observe-il ?
Je m'assieds sur le lit et inspecte la pièce sous toutes les coutures. Connaissant César il ne laisse rien au hasard, et si je me retrouve seule dans cette pièce sans un bruits, sans un mots ce n'est pas normal.
Et si Mike a prévenu Daryl il doit pouvoir me géolocaliser .... enfin je l'espère.

Je ne sais pas combien de temps je reste seule, mais le jour a commencé à décliner. Par la petite fenêtre à barreaux qui se situe en hauteur je peux avoir un repère sur le moment de la journée. Ce qui m'indique que ça fait plusieurs heures que je suis ici. Et donc personne n'a débarqué, ce qui ne me rassure pas du tout.
Pas de César, ni de sbires, mais pas de Daryl non plus, ni de flics.

Is it Love ? Daryl Où les histoires vivent. Découvrez maintenant