cauchemardesques
Silvya se réveillait en sueur le coeur palpitant, et les jambes tremblantes. Il n'y avait-il pas pire cauchemar pour une mere, que la perte de son enfant ?
Cependant ce cauchemar était bien réel, c'est ce qu'elle s'est dit une fois qu'elle avait vérifié pour la 8 ème fois la chambre de sa fille, vide de toute présence.
Puis comme un éclair en milieu d'une tempête, elle explosait de rage.
Elle hurla sur elle même d'avoir forcé sa fille à aller à l'école, et si tout cela était de sa faute ? Et si elle n'aurait pas forcé Edna ?Meme si les policiers avait fait l'hypothèse de la fugue, Silvya n'y croyait pas une seule seconde.
Sa fille lui disait tout, elle n'avait aucune raison de fuir. Et meme si sa aurait été le cas, Silvya, une mère, l'aurait forcément compris.Molly la meilleure amie d'Edna ne dormait pas non plus. Chaque heure elle passait un coup de fil qui n'aboutissait pas à son ami portée disparue.
Elle se passait tout les scenarios possible en tête. Elle n'était pas partie d'elle même, elle lui aurait forcément dit.
Elle se sentait coupable d'avoir pensé qu'Edna dormait, peut être que si elle aurait compris plus tot elle aurait pu faire quelque choses de plus.
Désormais, elle devait attendre simplement, le temps qui passe était la pire des tortures dans une disparition. Plus on avance et plus la mort du disparu devient une hypothèse plausible.
Molly savait pertinemment que dès que la disparition serait devenue officielle, les 48 premières heures seraient les plus précieuses, une course contre la montre.
Alors elle s'y préparait, même si elle espérait à chaque sonnerie de son téléphone, le nom de son amie s'afficher.
Il était 4h du matin, Edna avait disparu depuis 8h la veille en sortant de chez elle. Il lui restait alors quatre pauvres heures pour faire le plus d'affiches de disparitions.
Son but était précis, à la seconde où la disparition deviendrait officielle, soit à 8h. Et que le monde commencerait à tourner, la ville serait deja placardé de sa photo.Elle se rendait alors en vélo le plus rapidement possible chez Madame Andrews, la mère de son amie.
Molly n'avait pas pris la peine de frapper à la porte, elle découvrait avec tristesses Silvya en pleure sur son canapé entrain de commencer les affiches à distribuer.La mere de son amie ne se retournait pas, elle continuait de préparer les affiches sur son ordinateur.
Molly s'activait automatiquement pour les plus grandes.« J'irai les placarder au lever du soleil avec mon vélo. »
« Comment ? Non tu n'iras pas seule. Je t'emmènerai. Puis en voiture on ira bien plus vite. »
Elle répondait avec un bref sourire et s'activait.
Quelque temps plus tard Molly avait fait 200 affiches, et Sylvya 250.« 7h30. On y va »
Les deux femmes s'étaient mis à placarder toute la ville : magasins, arbres, bus, arrêt de bus, certaines grandes maison au centre ville, dans les tabacs, les pharmacies. 100 Affiches on suffit pour ce petit village de Pologne, nommé Otok.Les 100 autres avaient servit pour les petit village voisins.
Il était 8h40, et les deux jeunes femmes distribuait les petites affiches au monde passant. Molly n'avait aucune envie d'aller en cours, sa mere étant daccord elle n'y était pas allée ce jour la.
« Bon sang, où es-tu Edna ? »