Always come back to each other

Deuxièmement chance

Alexander s'étira en gémissant de plénitude, malgré le fait que ça soit le dernier jour de vacances. Les dix derniers jours fut les plus charmants depuis bien longtemps. Lucky sauta sur le lit, heureux de remarquer son maître réveillé, celui-ci allait enfin pouvoir lui remplir la gamelle après qu'il l'ait vidé pendant la nuit.

- Meow miaula la petite bête en donnant des coups de tête sur le menton de son propriétaire.

- Bonjour à toi aussi chaton chuchota le brun encore la voix pâteuse, j'arrive fit-il remarquer en se frottant les yeux.

Comme si il venait de comprendre, le chat se précipita vers la porte, sûr et certains d'être suivi de prêt. Soupirant grandement, le basketteur sourit inconsciemment tout en se remémorant l'événement d'il y a quelques jours.

- 10 jours avant -

Enfin ! L'asiatique allait pouvoir sortir de cette chambre d'hôpital dans laquelle il avait passé son temps à dormir durant ces trois jours. Ses côtes le faisaient encore légèrement souffrir, mais la mâchoire était le véritable soucis. Pour un grand tchateur comme lui, il lui était énormément compliqué de se retenir. Encore plus si son ex, tout nouvellement redevenu son petit-ami, était à ses côtés. En effet, Alexander avait passé ces 72 heures à ses chevets, profitant seulement des interdictions de visites pour s'aérer la tête.

Le duo avait trouvé une technique, précisément Alec, afin de communiquer. Le brun avait acheté une petite ardoise à craie blanche, tout en faisant le plein de craies. Cette petite attention avait fait sourire et rire l'indonésien qui avait vite regretté ce rictus douloureux. Il s'était précipité pour dire : de 1, ne pas le faire rire et de 2, les téléphones auraient suffi. Alec n'avait que faire et préférait l'ardoise rendant la chose plus vintage et amusant. Magnus avait simplement dessiner un cœur, n'ayant rien d'autre en tête qui lui venait pour exprimer sa reconnaissance.

C'était le jour de sortie, Catarina travaillant, Alexander s'était proposé pour le ramener, après tout ils devaient bien passer le pas pour démarrer leur relation. Magnus ne cessait de se demander comment il avait eu la chance de l'avoir à nouveau dans sa vie. Il s'était rendu compte, que ses dix longues années fut bien fades sans cet ange. Le brun avait été aux petits soins pour le ramener, en conduisant avec le plus de sûreté qu'il n'était possible.

Incapable de rester assis sans souffrir le martyr, l'indonésien fut soutenu par son copain jusqu'à sa chambre. Alexander avait fait en sorte que les coussins soient agréablement positionnés afin qu'il puisse être légèrement surélevé pour s'approcher d'une position assise. Sous les conseils de sa colocataire, le petit ami avait préparé de nombreux smoothies et autres veloutés pour le nourrir.

Le couple avait visionné tout le reste de la journée une série sur netflix avant que la position ne devienne trop dérangeante pour l'asiatique. Épuisé, Magnus avait essayé de se coucher. Alec l'avait aidé pour finalement offrir une position dès plus romantique. Le brun était toujours face au mini téléviseur, avachi contre la tête de lit, avec le crâne de l'indonésien sur son abdomen. Magnus était couché à la diagonale du lit et s'était endormi sous les tendres caresses dans ses cheveux. Cette position se voyait être totalement naturelle pour eux, les renvoyant dans le bon vieux temps, comme si rien n'avait changé.

Le basketteur avait son cœur qui battait la chamade. Il se sentait à l'aise, comme dans un cocon. Il avait ressenti, et ressentait seulement ceci avec Magnus. Si ceci n'était pas un signe qu'ils étaient fait l'un pour l'autre... ces deux hommes seraient idiots de ne pas le comprendre. Le brun n'a plus suivi le déroulement de la série, trop focalisé sur le visage endormi de l'homme qu'il a toujours aimé. Il cherchait comme les 7 différences, entre le souvenir de l'asiatique adolescent et celui actuel. Son visage était devenu plus homme, ce n'était plus un petit garçonnet. Sans maquillage, Alexander le trouvait à tomber mais il y avait Magnus avec maquillage où l'estomac du brun se contractait de désir. Il le rendait fou, d'amour.