Chapittre 6

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Alors que nous sommes en train de manger, je tripote le coeur qui pend à mon cou. Mon petit frère, en fait, toute ma famille doit-être complètement affolé de ma disparition. Je me demande comment ils doivent se sentir, je ne sais pas si j'aurais du emporter Derek avec moi.

— Wen, quelque chose te tracasse ? s'inquiète Peter.
— Oui, oui, ce n'est rien, dis-je en laissant retomber ma main.

Je lui fait mon plus beau sourire, mais ça ne suffis pas à le convaincre, il continu de me regarder comme si j'avais un troisième oeil.

Point de vu de la famille de Wen

La mère de famille est blottit contre son mari, pleurant à s'en arracher des hoquet alors que le plus jeune de la famille regarde pensivement à l'extérieur.

— Je me suis disputer avec elle avant qu'elle ne parte, marmonne Derek qui retient ses larmes.
— Ce n'est pas ta faute mon garçon, essaie de le rassurer son père.
— On ne la retrouvera jamais, panique la mère qui vient remettre le feu au poudre.

L'homme caresse son dos en essayant de la rassurer, lui murmurant que tout irait bien, laissant le petit garçon seul avec ses démons. 
Un policier vient sonner à la porte de la petite famille qui ne manque pas de sursauter face au bruit. C'est alors que prise d'espoir, la mère de famille va ouvrir la porte, les yeux brillants.

— Madame, nous avons chercher votre fille partout, nous avons mis des avis de recherche, nous avons enquêter, mais, elle s'est volatilisé, admet le policier. Je ne penses pas que nous pourrons la retrouver, dit-il en baisser son chapeau pour le poser contre son torse, toutes mes excuses.
— Vous allez la déclarer comment était morte ? s'inquiète le père.

Le policier hoche doucement la tête, ayant lui-même de la difficulté à accepter sa propre nouvelle. Son visage se décompose un peu plus quand il voit le chef de famille s'effondrer en larmes avec sa femme.

— Wen, dit Derek alors que sa voix se déchire pour la première fois en un long sanglot.

Point de vu de Wen

Au final, peut-être qu'il ne me chercher plus, je n'ai laisser aucune trace, pas même un mot qui pourrait témoigner de ma disparition, je me suis volatilisée. Les recherches ne pouvaient pas être aller bien loin étant donner les circonstances, c'était peut-être mieux ainsi.

— Wen, tu as écouter ne serais-ce qu'un mot qui est sortit de ma bouche ? soupire Peter qui perd soudainement patience.

J'écarquilles les yeux et le regarde en bafouillant des excuses, il semble inquiet de mon état. 

— Je te demandais si une fête avec les Indiens pourrait te remonter le moral.

Je n'en avais pas du tout envie, pour autant, je me força à lui offrir un nouveau sourire et d'hocher vivement la tête.

— Ce serait vraiment amusant, j'adore cette idée ! mentis-je.


***

 Le soir venu, nous étions autour d'un feux, tout le monde dansaient, tournant autour de ce qui éclairait l'obscurité. Je suis assise au centre de toute cette agitation, profitant de la chaleur des flammes pour me réconforter. Ma famille me manque, j'ai peur pour eux, qui sait ce qu'il pourrait leur passer par la tête. C'est une main sur mon épaule qui me sort de ma rêverie.

— Wen tu ne t'amuse pas du tout, qu'est-ce qui remplis ton esprit comme ça ? 
— Je m'inquiète pour ma famille, pour mon petit frère en particulier, admis-je enfin.

Il s'assied lourdement à mes côtés en soupirant, comme si l'idée de me remonter le moral ne lui faisait pas plaisir du tout.

— Tu n'as aucune raison de t'inquiéter, me fait-il remarquer.
— Qui sait ce qu'il pourrait leur passer par la tête, marmonnais-je.
— Tu vas partir, comme Wendy est partit ? demande-t-il.

Je me tourne vers lui, puis doucement, comme pour soulager mon esprit, je pose ma tête sur son épaule. Il passe automatiquement un bras autour de moi, me ramenant contre lui pour me rassurer doucement, même s'il est celui qui a besoin d'être rassuré.

— Je n'ai pas envie de partir, Peter, je veux rester ici pour toujours, mais je dois leur dire que je suis vivante, dis-je en sentant une boule dans ma gorge.
— Très bien, nous irons leur rendre visite demain si ça peut te rassurer, décida-t-il.
— Merci, Peter, dis-je en fermant les yeux et en me rapprochant un peu plus de lui.

S'ils savent que je suis en sécurités, que je ne suis pas morte, que tout va bien, je me sentirai moins mal de disparaître pour toujours. Je n'ai jamais aimer ma vie là-bas, elle tournait sans arrêt autour des disputes incessantes avec mon père.

Bienvenu au pays imaginaire!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant