Chapitre 7

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Le lendemain matin même, nous volions au-dessus de Londres et nous rentrions par infraction dans ma propre maison. J'avais le coeur qui voulait explosé, j'étais totalement terrifiée.

— Derek, maman, papa ! criais-je dans la maison, les cherchant, soudainement terrifier de ce qu'il pourrait leur être arrivé.

Trois corps déboulèrent dans ma chambre, me dévisageant d'abord comme si j'étais un fantôme pour ensuite me sauter au cou. J'étais complètement coincée dans une accolade bruyante de pleure, alors que Peter ne semblait pas savoir où se mettre dans cette situation, passant d'un pied sur l'autre.

— Où étais-tu passer bon dieu !? s'emporte ma mère entre deux sanglots.
— Ce n'est pas important, je voulais juste que vous sachiez que je suis vivante, que tout va bien et que vous n'avez pas besoin de me chercher, coupais-je sec. Je repars ce soir, alors profiter du temps qu'ils nous reste, suppliais-je. 
— Pourquoi repartir ce soir !? s'inquiète mon petit frère.

Tout le monde m'a enfin libérer de leur emprise, remarquant enfin la présence de Peter près de moi. Mon père est tendu comme jamais, ce retenant probablement d'attraper le garçon par le col pour l'envoyer balader par la fenêtre.

— D'où sort ce garçon qui t'accompagne ? 

J'attrape la main de Peter, sentant soudainement la joie prendre place à l'intérieur de moi. Je sautilles pratiquement sur place, je vais enfin clouer le bec à mon père qui n'a jamais cru en mes rêveries. J'ai la preuve vivante que Peter Pan n'est pas juste un compte de fée.

— Je vous présentes Peter Pan ! 

Il y eut un blanc du côté de mes parents qui me regardaient comme si j'avais un troisième oeil. Derek lui se mit automatiquement à sautiller comme s'il venait de recevoir le plus beau des cadeaux.

— Le vrai de vrai !? 
— Oui le vrai de vrai, confirma le confirmer en lui offrant un sourire.

Mon petit frère était aux anges, mon père était sur le point de tous nous étriper sur place et ma mère semblait vivre entre deux monde. Ce fut d'ailleurs elle qui ouvrit la bouche la prochaine, attrapant fermement mon poignet comme si j'allais partir en fumé. 

— Je ne peux pas te laisser partir, Wen, tu reste ici, dit-elle d'un ton autoritaire.

Je dégage alors mon poignet d'un geste brusque pour m'éloigner d'elle, j'ai conscience que ma décision est difficile, mais c'est pour mon bonheur personnelle. J'ai besoin d'être heureuse, de faire quelque chose pour moi-même pour une fois.

— Tu ne veux plus de ta propre famille ? s'indigne enfin mon père qui a retrouver sa langue.
— J'ai trouvé bien mieux que ça, dis-je en le défiant du regard.

Je me mets sur la pointe de pieds pour atteindre le visage du garçon à mes côté, glissant d'abord un désolé à son oreille que personne d'autre entendit, avant de l'embrasser. Ce fut très rapide, j'avais déjà dépasser la limite en posant un geste qu'il ne souhaitait probablement pas, mais c'était mon seul échappatoire. 
Tout le monde était rester bouche bée, même Peter qui ne savait officiellement plus où mettre de la tête. Je savais que mon père ne serait convaincu par rien, mais ma mère et mon frère comprendraient. 

— Je veux ton bonheur, admit enfin ma mère avant de glisser un regard vers Peter, et je ne peux pas te laisser entre de meilleurs mains.
—Peter Pan est la seule personne qui peut vraiment te rendre heureuse, dit Derek en pleurant.
— J'abandonne, cette famille me dépasse, lança mon père avant de disparaître de la pièce, furibond. 

Ma mère me prit dans ses bras, murmurant des mots rassurant à mon oreille, elle savait qu'un jour ça arriverait. 

***

J'ai passer la journée à parler et passer du temps avec ma mère et mon frère, les convaincants que moi et Peter étions follement amoureux. Je sais qu'ils vont me manquer et que je vais probablement leur rendre visite plus que je ne le devrais. J'ai été ravis de passer autant de temps avec eux, mais les étoiles brilles dans le ciel, il est temps pour nous de partir.
Je prends ma petite famille dans mes bras, refoulant les larmes.

— Je vous aimes plus que tout au monde, nous nous reverrons, dis-je.
— Profite de ce rêve qui est devenu réalité, demande ma mère. 
— J'espère qu'un jour tu m'amèneras pour une petite sortie, dit mon petit frère, un sourire aux lèvres.

J'hocha la tête au deux demandes, refusant d'ouvrir la bouche au risque de fondre en larmes. Peter me traine presque de force jusqu'au pays imaginaire, là où est ma place.


***

En arrivant à destination, Peter pousse un long grognement qui m'oblige à tourner mon regard vers lui.

— Ça ne va pas ? 
— Tu as mentis à ta propre famille, maintenant ils sont persuadés que tu es ici pour moi, alors que tu veux seulement être au pays imaginaire.

Je n'ai pas totalement mentit, je suis réellement amoureuse de lui, je veux vraiment rester à ses côtés, mais je ne peux pas le prononcer à voix haute, alors je me contente de créer un nouveau mensonge baser sur une vérité.

— Je ne pouvais pas dire devant toute ma famille que je partais pour toujours, seulement parce que je ne veux pas grandir. Tu ne serais jamais revenu avec moi si j'avais fait ça ! m'emportais-je.
— Ça ne change pas que tu as menti à des personnes qui s'inquiétaient pour toi ! renchérit-il. 

C'est à cet exact moment que je perdis la raison, prenant mon courage à deux mains, je cracha la vérité qui me tiraillais les tripes depuis déjà trop longtemps.

— Peut-être que tu as joué la comédie, que tu as mentit, mais moi je n'ai fait que dire la vérité, crachais-je enfin.

Je regretta automatiquement mes mots en voyant ses yeux s'écarquiller en une expression que je ne connais pas. 

— Qu'est-ce que tu viens de dire ? 
— Tu as très bien entendu Peter, je suis amoureuse de toi, je suis ici pour toi ! grondais-je avant de poursuivre, tu vas me renvoyer chez moi maintenant ? 

Son regard s'assombrit et il s'approcha de moi, je me sentait atrocement menacé, je n'aurais jamais dû ouvrir la bouche. Je voulue m'excuser, trouver un échappatoire me sortir de cette situation, mais il agit avant mon.

— Non, je ne vais pas te renvoyer chez toi, admit-il, levant soudainement la main dans les airs. 

À suivre ... 

Bienvenu au pays imaginaire!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant