Chapitre 2 : Enquêtes sous couverture

3 0 0
                                    

Au bureau, je rassemble mes affaires pour partir, apparemment je devrais me débrouiller seule pour les trouver et les intégrer. Ça ne va pas être du gâteau de ce que sait le gouvernement c'est qu'ils sont un groupe très fermé, ce que je pourrais faire c'est les attirer avec des propositions de plans ou d'armes puisqu'ils en refilent à la résistance. Je devais déjà me rapprocher des groupes de trafiquants, par chance je connaissais l'indique qui nous refilait les prochaines transactions, les groupes impliqués, etc... Je me dirigeais donc vers ce qu'on appelait les périphéries, c'étaient des quartiers où les martiens pouvaient vivre, en général on y enfermait également les criminels ou délinquants trop médiatisés pour être assassinés sans éclaboussures. C'était une forme de prison déguisée et on espérait qu'ils mourraient dans les mois voire semaines à venir. A l'approche de la frontière je montre mon badge, officiellement les gardes sont là pour empêcher les criminels de s'enfuir, et en réalité ils sont là pour empêcher la résistance de rentrer en contact avec les martiens, les officiers me laissent passer en me souhaitant bonne chance. Tout le monde me dévisage, ici ils se connaissent tous donc un nouveau visage les interpellent, j'aurais dû penser à me faire accompagner de policiers. Cependant, on peut modifier le plan, je peux aller voir mon contact et faire semblant auprès des autres qu'elle est prête à trahir son gouvernement. Il faut qu'elle leur donne des informations qui mèneront la résistance à fragiliser le gouvernement. Un homme grand, la peau mate, des yeux bleus se dressent devant moi.

« Les chiens de garde du gouvernement ne sont pas les bienvenus. Le colosse se dresse devant moi m'empêchant toute progression.

-J'ai des informations sur une taupe dans votre groupe et une attaque par le bureau dans votre quartier mais si vous voulez que je m'en aille, je m'en vais. Bonne journée Hank. Je me retourne et m'éloigne, la dernière chose que j'entends c'est qu'il est sûr de ses gars.

Après avoir quitté les périphériques je passe un appel au bureau disant que l'un de nos indiqués nous a grillé et que j'ai failli me faire prendre. Ils me croient. Je souris et saute sur le toit d'un immeuble pour observer ça. J'attends deux heures avant qu'ils n'arrivent je suis descendue m'acheter à manger et de quoi boire. Et c'est en croquant dans mon sandwich que je vois le colosse de tout à l'heure et d'autres se faire embarquer plus l'un des indiques que j'ai dénoncé, il s'appelle Luis. J'attends que tout le monde soit parti et je refais le même chemin, cette fois-ci un enfant vient à ma rencontre me disant que le chef de quartier veut me voir. Ici les chefs de quartier sont d'anciens criminels qui ont plus ou moins pris le pouvoir et exécute les ordres des résistants, parfait, j'ai réussi à attirer leur attention. Le gamin m'amène devant un bicoque, elle tombe en ruine, les tuiles sont parties, la peinture est délavée et il n'y a plus de porte ni de fenêtres. A l'intérieur c'est pas mieux, ce dernier doit faire la taille de mon office. Je vois la chambre, la cuisine et le salon ainsi qu'une petite pièce qui doit être la salle d'eau. Sur l'un des canapés est posée un homme petit, le visage fermé, les yeux fermés et un rictus sur le visage. Je le reconnais, c'est agent n°1 qui l'a fait enfermé ici pour meurtre d'un diplomate du bureau.

« Jorge Blanc en personne m'accueille, comme je suis surprise, je pourrais même dire ravie. Vous êtes une légende au bureau, avoir fait courir agent n°1 est peu commun. Je le regarde, son rictus s'élargit et il ouvre son seul œil, l'autre est sur le bureau de mon collègue.

-Agent n°4 je suis surpris également de vous voir ici et que vous nous ayez prévenu d'une potentielle attaque. Pourquoi vouloir nous aider ?

-Mes parents. Mes parents sont des résistants tués par le gouvernement, je veux me venger. Pur mensonge, mes parents sont morts dans une fusillade avec des scélérats de leur espèce, ils étaient agents pour le bureau.

Affaires StainsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant