The galaxy is endless (I thought we were, too) [kuroken] VF

Chapitre 7

Les réunions étaient officiellement le fléau de l'existence de Kenma. Il avait l'impression d'être assis dans la salle du conseil pendant des heures, écoutant son responsable marketing parler de l'augmentation des ventes plus longtemps que nécessaire.

Il jeta un coup d'œil à l'horloge pour la millième fois. Il pourrait être à la maison maintenant. C'était un jeudi, c'était le jour de congé de Kuroo. Il ne faisait aucun doute dans l'esprit de Kenma qu'il avait au moins 6 textes non lus lui demandant quand il serait à la maison, afin que Kuroo puisse arrêter de travailler sur sa thèse et ils pourraient faire des bêtises ensemble.

«Kozume-san? Avez-vous quelque chose à ajouter?" Le directeur du marketing lui a demandé, atteignant manifestement la fin de la présentation la plus longue que Kenma ait jamais eue.

Kenma lui sourit. «Non, merci, Watari. C'était excellent. Avons-nous finis pour la journée? »

La salle laissa échapper divers sons et hocha la tête en signe d'affirmation; tout est prêt à rentrer à la maison. «Ce sera tout alors. À demain tout le monde."

Une fois que tous ses employés ont quitté la pièce, Kenma a glissé son téléphone de sa poche pour assister exactement au barrage de messages qu'il attendait.

Kuro: Je sais que tu viens de partir mais tu me manques déjà (09:21)
Kuro: il pleut aujourd'hui, assure-toi d'avoir un parapluie sur le chemin du retour (10:33)
Kuro: tu sais ce qu'est une couleur merdique? blanc. c'est trop propre. brut (12:20)
Kuro: Bokuto dit bonjour (12:25)
Kuro: ça va sembler nul, mais j'aurais vraiment aimé que tu sois là (13:18)
Kuro: <3 (13:37)

Les yeux de Kenma se plissèrent en lisant les textes. Bien qu'ils ne soient pas particulièrement hors de leur caractère, il y avait quelque chose qui clochait à leur sujet. Kenma ne savait pas que Kuroo rencontrait Bokuto aujourd'hui, c'était la seule explication que Kenma pouvait trouver.

Mais cela ne mit pas son cœur à l'aise. Il a composé le numéro de Kuroo, le laissant sonner plusieurs fois, mais a finalement été connecté à la messagerie vocale de Kuroo. C'était étrange, Kuroo repondé toujours.

Sans plus hésiter, Kenma ramassa son sac et quitta le bureau pour rentrer chez lui. C'était une heure de trajet pour retourner à l'appartement dans lequel lui et Kuroo vivaient, mais Kenma ne s'en souciait généralement pas. C'était généralement une heure de silence où il pouvait juste réfléchir, ou jouer à des jeux sur son téléphone pour engourdir son cerveau s'il ne pouvait pas arrêter de penser.

Aujourd'hui, il aurait souhaité que ce soit plus court, pensa-t-il en se tenant debout dans le train. Il voulait être de retour plus tôt.

Il était à peu près sûr d'avoir battu son record de vitesse à laquelle il pouvait marcher de la gare à leur appartement, mais il enfonçait ses clés dans la porte avant même de savoir qu'il était enfin rentré chez lui.

Il fut accueilli par le silence. Il faisait sombre à l'intérieur, tous les stores étaient fermés, la seule lumière semblant provenir de la singulière ampoule de la cuisine.

«Kuro? T'es là ?" Kenma a appelé après avoir suspendu sa veste et sa cravate sur le support près de la porte.

Le silence était choquant.

Alors qu'il continuait à entrer dans l'appartement, il rechercha des signes indiquant que Kuroo était à la maison. Il y avait des pages de devoirs qu'il devait marquer encore éparpillées sur leur banc de cuisine, mais c'était tout ce que Kenma pouvait repérer.

Jusqu'à ce qu'il remarque Kuroo. Il était allongé sur le canapé, recroquevillé sur le côté, hors de vue de la porte d'entrée. «Kuro? Kenma cria de nouveau, s'approchant du canapé, son cœur battant d'anxiété. La télé n'était pas allumée, il ne dormait clairement pas, alors que diable se passait-il.

En approchant, Kenma remarqua à quel point Kuroo avait l'air épuisé. Des cernes que Kenma avait à peine remarqués auparavant bordaient ses yeux, et son visage était vide de sa vivacité habituelle. Kenma s'accroupit à côté du canapé, levant une main pour caresser légèrement le front de Kuroo. «Hey,» murmura-t-il, l'incertitude clairement dans sa voix.

«Désolé, chaton, je ne t'ai pas entendu rentrer à la maison,» murmura Kuroo en retour, les yeux clignotant à cause de la stupéfaction dans laquelle il avait été. Il se déplaça immédiatement, laissant la place à Kenma de s'allonger sur le canapé avec lui comme ils l'avaient fait. mille fois avant.

Kenma pressa leurs fronts l'un contre l'autre alors qu'il était allongé à côté de lui, entrelaçant la main de Kuroo dans la sienne. "Que se passe-t-il?"

Kuroo fit un bruit entre un souffle et un rire. "Je suis fatigué."

Bien que Kenma n'y croyait pas, il espérait que Kuroo lui dirait s'il le voulait. Kuroo avait été soumis à beaucoup de stress ces derniers temps, pour sa défense. Peut-être que son doctorat ne se passait pas bien, ou peut-être que le cours qu'il enseignait lui a causé plus de maux de tête qu'il n'en avait parlé. Kenma lui serra la main, lui rappelant que quoi qu'il traversait, Kenma était juste à côté de lui.

"Ouais?" Demanda Kenma, donnant à Kuroo l'espace pour continuer à parler s'il avait juste besoin d'un peu d'incitation. La situation rappelait étrangement à Kenma quand ils s'étaient rencontrés pour la première fois; Kuroo avait été encore plus silencieux que lui à l'époque, un rappel constant de combien il avait grandi.

Kuroo hésita avant de parler. «Juste une mauvaise journée.» Son regard fut détourné, ne rencontrant pas celui de Kenma.

«D'accord,» murmura Kenma, se penchant sur Kuroo pour planter un chaste baiser sur sa mâchoire. "Tu es tout pour moi." Kenma était heureux que les ténèbres masquent la couleur cramoisie qui se frayait un chemin sur son visage en disant cela; mais c'était des jours comme ça que Kenma allait abandonner sa propre incapacité à être affectueux, le besoin de rappeler à Kuroo que Kenma l'aimait de tout son cœur plus grand que toute autre chose.

En réponse à cela, Kuroo enroula ses bras autour de Kenma, le serrant plus fort. Il enfouit son visage dans le creux du cou de Kenma, comme s'il tenait sa bouée de sauvetage.

Kenma était plus qu'heureux d'être une bouée de sauvetage pour Kuroo; après tout, il en a été un pour Kenma toute sa vie.

Quelques instants passèrent sans aucun signe de Kuroo le laissant partir. «Kuro, ça va? Murmura Kenma, manœuvrant une main pour parcourir les cheveux de Kuroo. Kenma était conscient qu'il ne pouvait pas voir le visage de Kuroo, ne pouvait pas voir quelle expression il portait.

«Peut-on rester un peu comme ça?» Kuroo marmonna contre la peau de Kenma. "S'il te plaît?"

"D'accord," répondit Kenma, déplaçant ses jambes pour qu'elles soient aussi étroitement liées à Kuroo que les autres. Il était prêt à rester ici aussi longtemps que Kuroo en aurait besoin, et même plus longtemps. Une fois que Kuroo était prêt à lâcher prise, il se levait et essayait de cuisiner quelque chose qu'il savait que Kuroo aimait, puis s'installait et regardait un film, ce qui se résoudrait inévitablement à plus de câlins sur le canapé. Et si les yeux de Kuroo étaient bordés de rouge à force de pleurer, Kenma ne le mentionnerait pas, il ferait juste de son mieux pour essuyer ses larmes.

Mais pour l'instant, il se contentait de coucher avec son âme sœur, les corps entrelacés, jusqu'à ce que Kuroo soit prêt à respirer à nouveau.