Toi et seulement toi

Chapitre 19

jcrois que je vais régulièrement changer de personnage pour Conrad :)
donc voilà le nouveau :

*J'enfile le t-shirt et ma culotte avant d'ouvrir*
-C'est bon monsieur le grognon la douche est libre.
Il passe à côté de moi me regardant de haut. Aucune émotion jusqu'à ce qu'il ferme la porte et qu'il laisse échapper un léger sourire. Je m'installe sur une chaise en bois et ouvre mon sandwich. Après quelques bouchées j'ouvre mon coca. C'est vrai que c'est bon mais là j'aimerai bien de l'eau. Finis mon repas je m'allonge dans le lit. Il en met du temps dis donc.
-Conrad?? T'es vivant?
Pas de réponse, l'eau de la douche coule toujours. Le bruit de l'eau qui ruisselle sur la peau de quelqu'un n'a pas changé. Il doit toujours être là dedans. Je devrai quand même lui présenter des excuses et le remercier. Je sors du lit et m'avance d'un pas prudent à la porte. A ce moment il ouvre et je tombe nez à nez avec lui.
-Écoute.... je voulais te dire....
-Chutttt.... laisse c'est pas grave.. me chuchote-t-il.
Il se met en marche et de sa main droite ferme la porte. Je ne le laisse pas aller plus loin et le repousse contre la porte.
-Oh qu'est-ce qui t'arrive?
Pour unique réponse je plaque mes lèvres sur les siennes. Il veut approfondir notre baiser mais je décale ma tête. Il a l'air frustré et dans l'incompréhension. Maintenant c'est moi qui m'en vais. Mais il me retient par le cou, me retourne et colle son front au mien. Je peux sentir son souffle chaud et rapide sur mes joues. Je souris et il regarde alors mes lèvres. Je meurs d'envie de lui. Je pense que si il me lâche je tomberai. Il m'attrape alors par les cuisses et je m'accroche à lui. Il me porte jusqu'au lit et me fait basculer dessus. Il se retrouve sur moi. Ses cheveux humides lui retombent sur les yeux. Ça le rend encore plus attirant.
-Lily... j'ai envie.. de....
-Moi aussi Conrad....
Il me lance un regard interrogateur et je lui rend un sourire en guise de « oui ». Il plaque alors ardemment ses lèvres aux miennes.
Ses doigts glissent le long de mes bras. Il empoigne mes poignets et les plaque sur le matelas. De sa main droite il maintient mes deux mains au dessus de ma tête. Il enfouit sa tête dans mon cou, l'embrasse fougueusement. Il relâche mes poignets pour entrelacer nos doigts. Mes deux mains sont agrippées aux siennes. Il revient à ma bouche et effleure lentement mes lèvres. Je veux qu'il m'embrasse, mais il fait exprès. Il laisse échapper un souffle de sa bouche, augmentant mon désir. Ses doigts se desserrent des miens pour m'enlever le t-shirt. Je me redresse pour le retirer mais aussitôt enlever il me pousse contre le matelas et monte à califourchon sur mon corps. Il retire aussi son t-shirt et le lance dans la pièce. On est tout les deux torses nus. On se regarde tour à tour avant de reprendre là où on en était. Par je ne sais quelle énergie, il se plonge dans mon cou. Le mordillant de temps en temps. Il revient à ma bouche, on s'embrasse longtemps. Mes dents se refermant sur sa lèvre a des moments. Sa peau qui se réchauffe au contact de la mienne. De ses doigts il vient caresser mon sein, une décharge de frissons me parcourt aussitôt. Il se glisse et c'est sa tête qui est au niveau de mes seins.
-Tu peux pas savoir à quel point j'attends ce moment... chuchote-t-il.
Il pose alors délicatement ses lèvres sur mon sein droit, puis sur mon sein gauche. Il passe alors à mon ventre. Traçant des lignes de baisers sur mon corps. Une deuxième puis troisième vague de frissons me parcourt. Mes mains s'agrippent à ses cheveux quand il revient à mes seins. Mon cœur s'accélère et ma respiration suit la cadence. Il me retire doucement la culotte avant de se glisser prêt de mon sexe. Le plaisir ne cesse d'augmenter. Ça fait tellement du bien que je ne comprends pas pourquoi nous ne l'avons pas fait plus tôt.
Soudain quelqu'un martèle la porte d'entrée. Entre deux soufflement, Conrad rétorque:
-Dégagez!
-C'est la femme de chambre.
-Je vous ai dit de partir!
-C'est l'heure du nettoyage, je ne partirai pas!
Comprenant qu'on ne peut rien y faire, Conrad se lève et on se rehabille. Il fonce à la porte, me fait signe de regrouper rapidement nos affaires et l'ouvre brusquement sur un couple de personnages âgées. Je ne comprends pas.
-S'il vous plaît laisser nous entrer, nous devons faire le ménage.
-Je vous ai dit que ce n'était pas la peine. Merci mais ne vous dérangez pas plus.
Il referme la porte quand soudain le pied de la vieille se glisse entre l'encadrement et la porte.
Le vieillard se mit à rire. Il rouvre la porte à une vitesse et c'est là qu'il glisse sa main dans sa veste. Comme je le pressentais il en sort une arme. Ne sachant pas quoi faire entre courir vers Conrad ou aller me cacher et appeler la police.
-Pas un geste ma ptite fille. Tu bouges jvous butte c'est compris?
-Eh bougez pas vous deux!! Vous avez pas lu la pancarte en bas? « Pas de problèmes ici »
Le couple se retourne surpris. On aperçoit enfin Chris, un énorme fusil à la main accompagnée de son père prêt à l'assaut.
Les vieux partent en un éclair sans demander leur reste. Une voiture démarre en trombe s'éloignant le plus vite du motel.
-Qui était-ce? demandai-je.
-Ce qu'elle essaye de vous dire c'est « merci », rétorque Conrad.
-C'était la moindre des choses, bon prenez ça avec vous et déguerpissez. Je ne sais pas ce que ces gens vous voulez mais vous m'avez l'air sympa et je veux vous aider. Si vous avez le moindre problème appelez-nous. Tenez voilà mon numéro et celui de ma fille.
Conrad m'arrache son sac des mains et vérifie vite fait si nous n'avons rien oublié. On monte dans sa voiture et quittons le motel.
-Et tu comptes fuir tout le temps comme ça?
-Je crois qu'on n'a pas le choix. Tu les connaissais?
-Eux ? non pas que je sache.
-Donc si des inconnus te veulent la mort on va bien être obligé à fuir pendant un sacré bout de temps.
-Tu sais quoi? Après tout j'aime bien.
Il me sourit puis me demande de chercher un autre endroit où dormir. Finalement on a opté pour s'arrêter sur une aire de camping et de dormir dans la voiture. Sur la route je repense à Camilla. Je l'ai laissée en plan. Et n'ayant plus de téléphone, je ne peux plus la contacter.
-On devrait s'acheter des téléphones jetables.
-Pour faire quoi? On est pas dans un film policier!
-Bon alors on peut au moins s'arrêter à une cabine téléphonique?!
-Pour y faire quoi?
-Rahhhhh!!! Arrête toi à la prochaine station, en plus tu vas manquer d'essence.
Il souffle puis tourne à gauche. Je marche prudemment jusqu'à la cabine et entre le numéro de Camilla.
-Allô?
-Camilla c'est moi, Lily. J'ai pas beaucoup de temps.
-Lily!! C'est toi! Mais t'es où! Putain j'ai essayé de t'appeler 36 000 fois!
-Je-
-Dis moi t'es où , j'arrive.
-Non Camilla. Je suis avec Conrad, tout va bien. Tu sais par rapport à la nuit où un mec s'est introduit eh bien là d'autres personnes m'ont retrouvée et je dois partir et les semer le plus vite possible..
-Pffff c'est du grand n'importe quoi ta vie! Si je ne peux pas t'aider alors je veux que tu m'appelle à chaque fois que tu vas à une station service. Ok?
-Oui d'accord. Bon jdois te laisser.
Je raccroche et remonte dans la voiture. Conrad démarre et allume la radio. La météo annonce une nuit pluvieuse.

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