-T'inquiète pas, je vais faire ça vite.
J'essais de le repousser mais il doit bien faire le double, voir le triple, de mon poids. Je vais me faire agresser là, dans des toilettes publics. Non! Tant pis pour ma réputation! Il peut bien raconter ce qu'il veut sur moi je m'en moque, je ne veux plus accepter qu'un homme que je n'aime pas me touche! Je plie la jambe et cogne mon genoux dans l'entre cuisse de celui qui tente d'abuser de moi. Il recule, je le pousse et il tombe. Je prend mes jambes à mon cou et je sors en courant. Je traverse rapidement le couloir, regardant derrière moi pour voir si l'autre vicieux me suit. Mon corps cogne contre quelqu'un, je sursaute et me tourne. Maeden! Il met les mains sur mes bras et il demande en me dévisageant :
-Samantha qu'est ce qui ce passe ?
Mes ongles s'enfoncent dans la peau de ses bras et je dis morte de peur :
-Le type que tu as menacé de viré il . . . il a essayé de me . . .
Je n'arrive pas à finir ma phrase mais il comprend. Il regarde derrière moi, il avance et je me tourne. Je le vois se foncer sur le sale mec. Il l'attrape et le plaque brutalement contre le mur. Je suis surprise par cette démonstration de forces. Il me lance un rapide regard, je baisse les yeux et vois le bas de ma robe arraché. Maeden a des yeux qui lance des éclairs, il gronde :
-Je t'avais dis de ne plus l'approcher!
Il lui met un coup de poings brutal dans le visage, puis un autre, encore un autre. Du sang gicle, éclaboussant les murs et la chemise blanche de Maeden. Des cris de stupeur fusent derrière. Je me laisse tomber à genoux, tremblante. Maeden arrête de frapper lorsque l'homme ne peux plus se redresser, il vient vers moi et s'énerve :
-Dis moi ce qu'il a osé te faire!
Je ne peux répondre, j'ai la gorge serrée et je suis encore en pleure. Il secoue la tête :
-Je suis tellement désolé. Viens, on rentre.
Il m'aide doucement à me lever et me colle contre lui. Il pointe le pervers et il dit d'une voix forte et colérique :
-Votre geste est répugnant et impardonnable. Vous êtes viré! Vous avez moins d'une heure pour vider vôtre bureau et dégager d'ici! Et attendez vous a avoir une putain de plainte sur le dos!
Il est tellement en colère qu'il est rouge, et une veine est plus que visible à son cou. Il me fait sortir rapidement du bureau.
Dans la voiture, Maeden ne décolère pas, il se ronge les ongles et la tension est plus que palpable! J'essais tant bien que mal d'oublier les mains de ce gros porc sur ma peau. Lorsque nous entrons dans la villa, j'ai l'impression que marcher est pour moi un effort surhumain. Je suis blessée et encore choquée. Maeden le voit, il s'approche, passe les bras autours de moi et me porte telle une Princesse. A bout de forces, je le laisse faire sans rien dire. Il me porte jusqu'à ma chambre, il m'allonge sur mon lit et me chuchote :
-Tu vas bien ?
Je le regarde et ma vue est brouillée par les larmes. Non ça ne va pas, j'ai échappée de peu à un viol! Maeden demande :
-Tu as besoin de quelque chose.
Je le regarde, j'ai juste pas envie de rester seule. J'attrape sa main, il baisse les yeux et nous regardons nos doigts qui s'enlacent en douceur. Je chuchote :
-Reste avec moi s'il te plais.
Il me regarde et grimpe sur le lit, il se met à côté de moi et s'allonge. Je glisse sur le matelas pour me rapprocher de lui, j'appuis la tête contre son épaule et il passe les bras autours de moi. Je me blottis contre lui, il demande :
-Il a eu le temps de te toucher ?
-Que les cuisses.
Il passe en douceur les mains sur mes jambes et chuchote :
-Si il t'avait . . . si il avait eu le temps de . . . je ne me le serais jamais pardonné.
Il me regarde et resserre son étreinte. Je chuchote en retenant mes sanglots :
-J'ai eu tellement peur.
-Je sais mon amour.
Sa main monte sur ma joue, je lâche :
-Il a dit . . . il a dit que tu le méritais. Que tu étais quelqu'un d'horrible avant mais que tu as changé depuis que je suis là.
Je le regarde dans les yeux, il soupire :
-Il a raison, quand il dit que j'étais horrible.
Je l'observe quelques secondes, il place une de mes mèches derrière mon oreille et il m'explique :
-J'ai toujours mal agis. Comme ces gosses de riches insupportable qui prenne tous le monde de haut. Ces gosses qui sont détestés par tous le monde, mais personne n'ose le dire. C'était moi. Toujours a gueuler, à dire que je n'étais pas satisfait de leur travail, à les rabaisser et à les menacer de les virer. Tu sais, diriger des entreprises c'est une grande responsabilité et ça m'est tombé dessus comme ça, d'un coup. On me disait tous le temps que j'avais pas la carrure, pas les épaules pour ça. Je . . .
Il soupire et passe la main dans ses cheveux :
-Je ne voulais pas faire foirer le travail que mon père a fait jusqu'à sa mort. Alors j'ai tous fais pour montrer que j'étais capable, et me montrer froid avec mes employés c'était une des règles que je m'étais mis. Ils devaient comprendre que j'étais le chef et pas leur pote, même si je suis plus jeune que bon nombres d'entre eux. Et puis je t'ai rencontré, par hasard dans ce bar. Tu m'as calmé, tu m'as radoucis.
Il me colle contre lui :
-Avec toi, je me sens capable de tous. Je sens que j'ai les épaules pour diriger ce que je veux et que je ne suis pas obligé d'être dur. Tu me rend tellement fort.
Ses yeux sombres qui étaient froids et pleins de colère sont maintenant réconfortant. Je pose la main sur son torse, mes doigts tirent doucement sur le tissus de sa chemise, il se laisse faire. Je monte la main sur son épaule et la pose sur sa nuque, je caresse doucement sa peau. Je chuchote :
-J'aimerais être fort comme toi. J'en ai marre d'avoir peur de tous et de tous le monde.
Il m'attrape et me bouscule pour se mettre sur moi. Je pose les mains sur ses épaules, il demande :
-Et de moi ?
-Quoi ?
Il se penche doucement, nos nez s'effleurent et il demande à voix basse :
-Tu . . . tu as peur de moi ?
Je souffle :
-Nan.
-Alors tu n'as pas peur de tous et de tous le monde.
Il pose la main sur ma joue et il capture rapidement mes lèvres pour un baiser fougueux et passionné. Ses lèvres sont douces et ses baisers libères en moi un torrent d'émotions. Il se met au dessus de moi en enchaine les baisers, sa langue caresse la mienne et sa main descend sur ma hanche. Il se colle à moi, nous sommes dirigés par une envie intense et bien plus forte que nous Nous nous embrassons comme si notre vie en dépendait, comme si c'était nos premiers mais également nos derniers baisers. Maeden recule doucement, il se mord la lèvre, me regarde et se rallonge correctement. Je me met contre lui, je repose la tête contre son épaule et il me serre contre son corps. Il chuchote :
-Il va le payer d'accord ? Il va payer de t'avoir touché.
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Escorte me Baby !
Mystery / ThrillerSamantha vit une vie complétement différente de celles des jeunes femmes de son âge. A vingt ans, la voilà femme de nuit. Escorte girl. Pas par choix contrairement à sa meilleure amie. Samantha reste toujours sur ses gardes avec ces hommes qui passe...