Pourquoi tout est si normal et si terrifiant à la fois?

Premier jour

Dans le chapitre précédent:
Tu valides ta carte et te dirige vers le fond du bus. Tu passes devant un couple d'adolescent, un mec chauve pas très rassurant, puis tu te trouves une place et t'assois. Dehors, le soleil se lève.
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Tu arrives à ton arrêt. Tu descends donc du bus, en saluant le chauffeur, et te retrouves au centre même de Paris. Dehors, il ne pleut plus. Tu regardes l'heure sur ton téléphone. Il indique 07:40, et tu commences à travailler à 08:00 pile.

(Bon, maintenant... Punaise il est où le musée?)

Tu mets alors Google Maps et te diriges vers l'endroit indiqué par celui-ci. Sur ta route, tu passes à côté d'une école, et vois une mère y déposant son enfant. Tu n'y prêtes pas plus attention que ça. Après tout, c'est tout à fait normal de les voir.

(De toute façon c'est qu'un mioche et sa daronne.)

Puis, tu remarques que cette femme te regardes avec de grands yeux, comme si elle était térrifiée par ta présence. Tu l'a regardes à ton tour. Elle continu de te fixer quelques temps, puis elle te demande, avec une voix étrange :

-Où allez-vous comme ça?...

Tu l'a regardes en écarquillant les yeux. Elle te fout une de ces trouilles! Mais tu arrives tout de même à articuler quelque chose ressemblant à peu prés à:

-Au-au musée, m-madame.

Tu as l'impression qu'elle sourit légèrement en entendant ta réponse.

-Bonne chance...

Soudain, elle perd cette sorte d'aura étrange, comme si elle avait tout oublié, et te pose la question  suivante, en haussant les sourcils :

-Pourquoi me regardez-vous comme ça?

Tu écarquilles les yeux,  puis te reprends et t'excuses avant de reprendre ton chemin.

(Mais qu'est ce qu'il se passe aujourd'hui? Tout le monde est taré dans cette ville ou quoi?!)

Soudain, ton téléphone se met à vibrer. Tu le regardes, et te rend compte que... ton patron est en train de te t'appeler! Tu décroches en vitesse et le colle à ton oreille. Au début l'appelle grésille, puis, d'un coup, tout devient plus clair.

-Bonjour (t/n), vous êtes en retard, ce n'est pas très sérieux, surtout que c'est votre premier jour. Vous ne voudriez pas être renvoyé(e) avant même d'avoir commencé, n'est ce pas?

Tu n'as même pas le temps de répondre qu'il à déjà raccroché. Tu regardes alors l'heure et te rends compte qu'il est... 08:02?!

(Mais comment c'est possible?! Y'a seulement quelques minutes, j'étais même en avance!! Fais chier!)

Tu commences à courir, passant pour un(e) imbécile auprès des gens que tu croises sur le trottoir. Certain te regardent même en levant un sourcil, une expression amusée collée sur le visage.

(Je déteste ce genre de gens qui te regarde et te prennent de haut! Ce sont tous des bouffons!)

Tu finis par arriver au musée, complétement éssouflé(e). Tu reprends avec difficulté ton souffle puis décides d'entrer. Tu pousses les lourdes portes, séparant le monde de l'ignorance de celui de la connaissance et du savoir.
Tu arrives dans l'immense hall carellé. Le sol est recouvert par endroit de moquettes de différentes couleurs, allant du jaune au rouge, puis au marron en passant par le orange. Contre les murs sont installés différents animaux, exotiques, de compagnie, qui ont tous l'air de te regarder de leurs yeux vides et morts. Au mur sont accrochés des cadres contenant toutes sortes d'insectes séchés. Au plafond pendent d'immenses lustres, tu as même peur que, sous leur propre poids, ils lachent et te tombent dessus, ce qui te tuerait à coup sûr. Il y règne une ambiance glaciale, glauque et absolument pas rassurante.
Tu te diriges, les yeux baissés, vers la réceptionniste. C'est une petite femme, au cheuveux noirs avec des lunettes. Elle a des yeux très foncés, presque noirs. Elle t'accueille plutôt froidement, et tu te rends dans le bureau de M. Bruguière, le patron. Tu toques à la porte.

-Entrez, dit-il d'une voix parfaitement calme.

-Bonjour, monsieur. Je suis vraiment désolé(e) d'être...

-Bien le bonjour! dit-il en te coupant la parole. Vous avez de la chance que ce soit votre premier jour dans le musée. Vous ne serez donc, par conséquent, pas renvoyé(e).

-M-merci monsieur. (Il est vraiment chelou lui aussi. Pourquoi est ce qu'il m'a appelé, foutu la pression, m'a forcé à courir, pour au final me dire que ce n'est pas grave?)

-Bien pour votre premier jour, vous vous rendrez dans le sous-sol pour commencer à vider les animaux stockés dans les congélateurs. Cela vous convient-il?

(Je sais pertinemment que si je refuse, je risque vraiment d'être renvoyé(e). Mais pourquoi  la cave?! C'est mon premier jour, il pouvez pas m'envoyer aider la réceptionniste?!) Tu réponds néanmoins:

-Oui monsieur. J'y vais de ce pas.

-Bonne réponse. Je vous enverrai un assistant un peu plus tard pour faire les gros animaux.

-Bien, monsieur.

Après cet échange plus que bizarre, tu te diriges vers la cave. Oui parce que le terme sous-sol, tu as bien compris que c'était pour faire plus chic, alors qu'en réalité tu vas aller vider des vieux cadavres d'animaux en putréfaction dans une cave, c'est génial! Te voilà devant la porte de la cave. Dessus et accrochée une petite pancarte disant "Do not enter" (Ne pas entrer).
(Rah, si seulement je pouvais ne pas entrer ;-;')
Tu pousses la lourde porte cellant le passage menant à l'enfer. Tu te sens submergé(e) par une odeur de vieux et de... mort. Pas très agréable tout ça. Tu allumes la lumière et entreprands de descendre l'escalier. Arrivés en bas, tu tombes sur 4 immenses congélateurs, une chaise, un plan de travail et... un miroir?
(Pourquoi y'a un miroir? Perso, je ne pense pas avoir besoin de me regarder en train de vider des cadavres ;-;)
Tu te munis d'un couteau et ouvres lentement le premier congélateur. Soudain, tu es pris(e) d'une vision d'horreur. Un cadavre de renard te regarde! Pris(e) de panique, tu tombes au sol. Tu étais TRÈS loin d'être prêt(e) à voir ça dés le matin. Tu te relèves tant bien que mal, saisis le renard et l'allonge sur le plan de travail. Tu reposes le couteau et prends une grosse paire de ciseaux.

Petit message de l'auteur: Si vous êtes entrain de manger, je vous conseille d'arrêter, car les lignes suivantes risques d'être fortes en hémoglobines.

Tu approches les ciseaux du ventre de l'animal. Il est complètement raide, immobile, quand soudain... Tu l'entends respirer! Tu pousses un hurlement de terreur! Tu tombes à terre pour la 2ème fois, tandis que, derrière toi, la porte s'ouvre.
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Merci beaucoup d'avoir le ce 2ème chapitre. J'espère qu'il vous a plu. Le prochain chapitre ne sortiras pas avant quelques jours à cause des cours.
Sur ceux, passé une bonne journée/soirée :)