Dans le chapitre précédent:
Tu approches les ciseaux du ventre de l'animal. Il est complètement raide, immobile, quand soudain... Tu l'entends respirer! Tu pousses un hurlement de terreur! Tu tombes à terre pour la 2ème fois, tandis que, derrière toi, la porte s'ouvre.
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La porte s'ouvre sur une personne au cheuveux cours, mais tu ne perçois pas la couleur de ses vêtements, de ses cheuveux ou de sa peau car elle est à contre-jour. Et oui, car, dans ta chute, tu as malencontreusement appuyé, en tentant de te raccrocher au mur pour ne pas t'écrouler (ce qui fut un échec, on va pas se le cacher), sur l'interrupteur, ce qui a éteint les lumières.
La personne rallume les lumières, puis te regarde avec étonnement. Tu la regardes à ton tour, les yeux écarquillés, toujours par terre.
C'est un homme d'une vingtaine d'années, peut-être le même âge que toi. Il est roux et a les yeux violets. Des tâches de rousseurs parsèment sa figure. Il porte un jean bleu, des chaussures noires une chemise blanche et une veste grise ouverte. Il tient dans la main gauche un petit couteau.-Que se passe-t-il? Un problème? te demande-t-il.
Tu regardes tour à tour ton interlocuteur puis le renard mort vivant. Tu ouvres finalement la bouche et montres d'un bras tremblant le couteau que la personne en face de toi tiens. Il regarde alors dans sa main, puis souris. Pas d'un sourire froid et cruel mais plus du genre chaleureux et, surtout, gêné.
-Désolé. Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous faire de mal. Je voulais juste savoir si tout va bien car je vous ai entendu crier.
Tu lui réponds de la tête. Il s'avance alors vers toi pour t'aider à te relever. Tu saisis sa main, encore tremblant(e) et te relèves. Tu te rends alors compte qu'il fait la même taille que toi.
-M-merci de m'avoir aidé.
Tu te rappelles alors du renard et tourne la tête d'un coup vers l'établit ou il était posé. Il a arrêté de respirer.
-Qu'y a-t-il?
-L-le renard. Il respirait tout à l'heure!
Il hausse les sourcils, une moue dubitative au visage. Il se rapproche alors de la bête et pose le couteau sur l'établit. Il se penche sur le cadavre pour l'examiner, et relève la tête.
-Depuis combien de temps est-il sorti du congelo?
- Je venais à peine de le sortir quand je l'ai entendu respirer!
-Alors c'est normal, mais il ne respirait pas vraiment. C'est simplement les gaz de son corps, qui apparement, ne sont jamais sorti et sont restés dans l'animal. Il fallait bien que ça sorte à un moment et c'est tombé sur vous. Mais ne vous en faites pas c'est tout à fait normal.
Tu le regardes avec de grands yeux, comme si tu venais te comprende le sens de la vie. Il te regarde avec une mine perplexe, se demandant sûrement si cette réaction est habituelle chez toi ou si tu as juste pris un mauvais coups sur la tête.
-Je vais chercher un café, tu veux venir?
Tu réponds que oui puis vous montez les quelques marches vous séparant de la lumière naturelle et de l'air frais. Vous sortez de la cave et vous vous rendez dans une petite pièce pas loin. Elle n'est pas très décorée, juste un moquette rouge, une table ronde, des chaises, une fenêtre et un distributeur automatique. Il commande sa boisson, puis vient ton tour. Tu plonges ta main dans ta veste, et commence à chercher ton porte-monnaie. Tu fouilles encore à l'intérieur pendant quelques secondes, puis tu te souviens de ce matin. Tu cherches dans ta mémoire jusqu'à te souvenir du moment précis où tu aurais pu l'oublier. Puis t'en rappelle finalement, tu as pris ton porte-feuille mais tu as oublier ton porte-monnaie à la maison, sur la table, et manque de bol, la machine ne prend pas la carte bleue. Tu te frappes le front, te maudissant intérieurement d'être aussi tête en l'air. La personne que tu accompagnes s'en rend compte et te demande:
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Pourquoi tout est si normal et si terrifiant à la fois?
HorrorJ'avais trop envie d'écrire une histoire mais je n'avais pas d'idée. Puis je me suis souvenu de ce que j'ai l'habitude de faire en cours, c'est à dire rédiger des trucs glauques. Donc voilà une histoire de débutant sur une personne tout à fait norma...