GDCP selon moi

OS : soirée pyjama partie 3

Ça se passe après le tome 8, Keefe vient de se réveiller mais n'a pas encore développé son nouveau pouvoir. Les adultes veulent qu'ils se reposent donc Sophie fait une grande soirée pyjama chez elle et invite tous ses amis. C'est le point de vue de Marella.

Dans la partie 2 : En voyant la manière dont Biana et Sophie se regardent comme si l'autre était là 8eme merveille du monde, leurs petites attentions entre elles, leur complicité et leur tendresse je me suis toute suite dis qu'elles feraient un des plus beaux couples des cités perdues.
Je garda mes réflexions pour moi avant de me tourner vers l'autre potentiel futur couple :
- Tam action ou vérité ?
- Action, me répondit t-il.
- Fais une déclaration d'amour à Keefe, lui dit je joyeusement.
Il soupira mais il marcha tout de même jusqu'à Keefe. Néanmoins le coup d'œil rapide à Maruca quand j'avais dit « déclaration d'amour » ne m'a pas échappé. Pas plus que la teinte cramoisi des joues de cette dernière lorsqu'elle le regarda aller avec un soupçon de jalousie dans les yeux.
Après nous avoir fait rire aux larmes avec une déclaration aussi ridicule qu'hilarante, il décida de prendre sa revanche :
- Marella action ou vérité ? me demanda t-il.
- Vérité, je n'ai pas envie de de me retrouver à aller déclarer mon amour éternel aux pâtisseries d'Edaline ou d'aller embrasser un arbre.
- Mais c'est que tu en as des bonnes idées, gloussa Keefe en me faisant rougir.
Réaction qui n'échappa pas à Tam puisque il me força a avouer que j'étais amoureuse d'une personne présente dans cette salle.
- Biana action ou vérité ? demandai je
- Action.
- Va dire à Grady que tu aimes Sophie.
L'éclipseuse leva les yeux aux ciel mais alla tout de même voir Grady :
- Monsieur j'aime votre fille et je veux sortir avec elle.
- Pardon ? s'étrangla t il. Viens avec moi jeune fille on va avoir une longue discussion toi et moi.
Je regarda Grady emmener Biana dans son bureau en gloussant. Je remonta l'escalier mais en chemin je tomba sur Keefe. Le gars sur qui je craque depuis que Sophie nous l'a présenté. En tombant nos lèvres se sont touchées.
Ce n'était pas un baiser à proprement parler mais ça suffisait à faire battre mon coeur 5 fois plus vite et à faire prendre à mes joues la même teinte que mon pyjama c'est à dire rouge vif.
Nos lèvres s'étaient à peine frôlée mais j'avais ressenti quelque chose... comme si un feu d'artifice avait explosé en moi. On se fixa pendant quelques secondes qui parurent durer des heures puis il se releva et m'aida à en faire de même. Je le regarda et détourna le regard. Ça y est on y est. Le moment où il comprend que je l'aime et qu'il me met Le Plus Grand Râteau De Tous Les Temps. Sans que je m'en rende compte une larme coule sur ma joue. Quelle idiote j'ai été de croire un instant qu'il pouvait m'aimer. Qu'il avait ressenti la même chose que moi quand on s'était embrassé. Une autre larme coula sur ma joue suivie d'une autre. Je ne cherchais même plus à les empêcher de couler. Je voulais rester là, à pleurer sans relever la tête pour ne pas avoir à affronter son regard certainement empli de pitié quand il me dira qu'il ne m'aime pas. Une autre larme coula sur la joue.
- Eh, me dit-il doucement en me relevant le ponton pour me forcer à le regarder, ça va ? Pourquoi tu pleures ? Tu as mal ?
Oh Keefe si tu savais. Je n'ai pas mal mais mon coeur est en miettes. En miettes car jamais tu ne pourras aimer une fille comme moi.
- Non, murmurai je en m'efforçant de ne pas penser à notre faux baiser, à sa main sur ma joue et à son regard inquiet. Tout va bien.
- Tu n'as pas l'air de bien aller, viens assied toi les autres attendront.
Il me força à m'assoir et je détourna le regard.
- Marella tu peux tout me dire tu sais je ne te jugerais pas. Je sais qu'on n'est pas super proche mais on est amis, me dit-il doucement.
Oui et c'est bien ça le problème. Car je voulais être plus qu'une amie et que ça phrase qui se voulait rassurante m'avait blessée. Ma vie se brouilla et je ferma les paupières pour ne pas encore pleurer. Alors je me tourna vers lui mais sans le regarder et chuchota :
- Désolée, je dois lui paraître pathétique maintenant.
- Regarde moi Marella, m'ordonna t-il, jamais Je ne penserais de toi que tu es pathétique, car tu es une fille forte belle magnifique et intelligence intelligente, continua-t-il d'une voix douce en me prenant la main, alors sèche tes larmes. Je... je n'aime pas te voir pleurer. Qu'est ce qu'il y a dit le moi.
- Non, tu vas me rejeter et me détester...
- Jamais, jamais tu m'entends je ne te détesterait, me coupa t-il. Eh puis en temps que Roi du Brushing Impeccable il m'est impossible de détester un de mes plus loyal sujet, plaisanta t-il en jouant avec une de mes tresses.
- C'est que... tu dis qu'on est amis mais moi je veux être plus et ce depuis qu'on se connaît mais tu es tellement parfait et moi je suis... Et ben je suis moi quoi, avouait je les larmes aux yeux.
- Marella je dis peut-être souvent que je suis parfait mais c'est faux. Et toi oui tu es toi. Juste la personne la plus belle, forte, intelligente, franche, drôle et cool que j'ai jamais rencontré. Et moi aussi je veux être plus qu'un ami.
- Vraiment ? bredouillai je
- Vraiment, confirma t-il en séchant mes larmes. Alors Marella Redeck, veux tu sortir avec moi ?
- Évidemment Lord Bellecoiffe ! rigolai je.
Il me prit la main, m'aida à me relever et m'embrassa.
Et c'était encore mieux que la dernière fois.