𝐈
𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞
Le blanc. Quelle nuance magnifique. Le symbole de la pureté d'une jeune fille innocente, de la paix marquée entre deux pays en guerre...
Le blanc n'évoque que bonheur et tendresse. Le blanc est uniforme, sans tâches, ni rature, il est le symbole même de la perfection, et de la propreté rêvée, de cette époque salie et humiliée par les ténèbres et la crasse noiraude. Alors...un mur blanc ne devrait pas effrayer. De même qu'une boîte blanche, n'est-ce pas ?
𝐈𝐈
𝐁𝐥𝐚𝐧𝐜 𝐧𝐞𝐢𝐠𝐞
Une salle blanche. Et rien de plus que 6 personnes, vous encerclant et vous regardant. Pas de porte, pas de fenêtre, rien. Aucune information, hormis un téléphone . Cette vision était celle d'un jeune homme, à terre. Alors une jeune femme se pencha tout doucement au dessus de lui pour l'aider à se relever, et ainsi le prendre dans ses bras.
- Tu te sens comment Lucas ?
La voix de cette femme semblait étouffée...Le brun cligna des yeux. Il semblait s'être écoulé 1 an...toutes les personnes autour de lui avaient bougé. L'une empalée et accrochée au mur à l'aide d'un pieux, les yeux arrachés...il se mit à crier. Ses yeux s'ouvrirent sur une scène étrangement familière...cette jeune femme, et ces mêmes personnes...mais cette fois, ces personnes étaient toutes paniquées, cherchant des issues de secours. Pour seul indice, un mur blanc.
Lucas connaissait bien cette jeune femme, il la connaissait même très bien, et depuis sa plus tendre enfance, ses yeux dérivèrent sur un jeune homme blond, accroupi et pleurnichant dans un coin de la pièce. Lui aussi, il le connaissait très bien. A vrai dire, les trois ses connaissaient mieux que n'importe qui. M'enfin. Là n'était pas la question, Lucas s'était relevé précipitamment, bousculant la jeune femme. Il s'était levé, et s'était dirigé au centre de la pièce. Il avait horreur du blanc bordel, cette couleur lui faisait tourner la tête, lui donnait des bouffées de chaleur, il se sentait faible, très faible, ses yeux roulèrent en arrière, jusqu'à ce qu'il secoue la tête pour reprendre ses esprits, et hurler de toutes ses fortes :
- MERDE, QU'EST-CE QUE JE FOUS ICI ?!!!
Tous les regards s'étaient tournés vers lui, et le blanc neige de cette salle. Un homme, vêtu d'un costume, de lunettes, et coiffé tel un aristocrate s'était approché de lui, le regardant de haut en bas.
- Si tu veux qu'on sorte d'ici, je te suggère de faire preuve de plus de respect envers tes supérieurs. Tsss.
Cet homme, il ne savait pas qui il était, mais il venait de cracher à la figure de Lucas, ce qui ne lui plaisait vraiment pas. Alors, le brun avait regardé de haut en bas cet homme à son tour, tandis qu'il vit autour de lui, tous ces personnages, semblant détachés de tout, commencer à chercher une issue.𝐈𝐈𝐈
𝐁𝐥𝐚𝐧𝐜 𝐜𝐚𝐬𝐬𝐞́
La sonnerie d'un téléphone. Eh oui, cela peut tout changer, et bousculer le tas comme un animal enragé. Vous pouvez être appelés pour la mort d'un proche, pour une naissance...en somme, quelque chose d'important, mais pas forcément grave, n'est-ce pas ? Bien sûr. Mais cette même sonnerie vint à retentir dans cette salle, cette salle, vue blanche neige par tous ses occupants, et blanches cassé par Lucas, lui seul. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que ce dernier s'était approché du téléphone, et ce qu'il y découvrit...fut si horrible...que sa vision se troubla, comme si ses yeux pleuraient du sang, elle devint jaunâtre, presque rougeâtre, tandis que le noir se fit, sur cette scène. Cette scène jouée avec tant de ficelles, et pourtant bien réelle.
Un flash blanc. Des lumières. Le symbole de la pureté. Pourtant, une tâche rouge venant gâcher ce magnifique tableau. Elle coule, s'élargit, s'étend, sur les mains de l'innocence.
𝒜 𝓈𝓊𝒾𝓋𝓇𝑒...
- Je continuerais l'histoire si cela intéresse des gens, merci ! -
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Ils n'étaient que six
HorreurSix personnes. Une salle blanche. Des ordres. Un téléphone. Cela paraît-il simple ? Pour vous, sûrement, mais pour eux ? Vous-êtes vous posé la question ? Telle est la nature égoïste humaine.