le journal d'un inconnu.

le misterieux village.

Marie reprit peu à peu connaissance et se trouvait maintenant dans une voiture. C'était un sexagénaire qui était au volant du véhicule.
-Mademoiselle ? Es-ce que vous m'entendez? Demanda t'il tout en la fixant par le rétroviseur du véhicule.
-Mais, où suis je? Où suis je? Répétait t'elle sans cesse. Que fais je ici ? Où allons nous?
-il est normal que vous ayez peur mademoiselle, mais je vous ai trouvé sur la route évanoui. Il était judicieux que je vous emmène à l'hôpital renchérit le conducteur.
-Je voudrais descendre. Faites moi descendre!
-voyons mad'moiselle, le mieux est que vous alliez rapide vous faire examiner.
Marie voulu insister mais elle se sentait encore faible et abandonna toutes tentatives.

Après quelques instants de silence, le vieil homme l'interrogea:
-Que venez vous faire à Salem jeune demoiselle ?
Elle voulait lui parler de l'affaire de son père mais désista.
-Eh bien... je viens justes régler quelques p'tites affaires.
-Vous feriez mieux de rentrer dit le vielle homme. Salem n'est pas une ville pour les touristes.
Elle le fixa perplexe.
-Pourquoi dites vous cela?
-Juste parce que la forêt où je vous ai touvé est hanté. C'est là-bas qu'on tuait tous les sorciers de Salem.
Marie ne répondit pas et le silence reprit le dessus.
               
                                                 * *

Pendant ce temps, il eût une brève dispute entre le président de la société et oncle Ben
-Nous devons élire un nouveau président dit oncle Ben et je pense que Marie doit prendre la relève.
-James Goodhart aurait voulu que c'est moi qui le remplace après et non unr p'tite fille à papa vociféra brièvement le vice président Arold walker.
-Arold, Marie est l'héritière directe de cette société. Tu aura beau dire ce que tu veut, c'est Marie qui remplacera son père.
Arold le fixait un moment avec son regard noir puis quitta les lieux en claquant fortement la porte derrière lui...

                                                * *
                                                  *

Marie et le vieil homme venait d'arriver en ville. Marie décida de casser le silence qui régnait.
-Euh monsieur...
-harry. Vous pouvez m'appeler ainsi. Qu'est-ce qui ne va pas?
-Enfaite je crois que je me sens bien. Pourriez-vous s'il vous plaît me déposer au commissariat de la ville ? Demanda angéliquement Marie.
-Vous en êtes sur? Vous ne préféreriez pas vous faire examiner d'abord ?
-Non merci ça ira, dit Marie.
Ils roulaient maintenant en direction du commissariat. Marie remarqua des effigies dans presque tous les coins de rues. Elle interrogea harry :
-Qui est ce monsieur que l'on voit sur toutes les affiches?
-Vous ne connaissez pas monsieur William Monroe ? C'est le maire de la ville.
-Ah oui je vois. Ça ne doit sûrement pas être facile de gérer une ville hantée.
-Je ne vous le fait pas dire mademoiselle. Je travaille pour lui et on en voit de toutes les couleurs.
A ces dernières paroles, il se gara dans l'allée près du commissariat pour déposer Marie. Cette dernière le remercia chaleureusement de l'avoir aider et il reprit la route.

Marie était face à un officier de police et faisait une déposition. Elle lui parlais de la femme en tunique rouge et tout le reste. Le policier était stupéfait. Il prit la parole:
-Quel est votre nom?
-Marie. Je m'appelle Marie Goodhart.
-Goodhart ? Vous êtes là fille de James Goodhart ?
Oui. C'est bien moi renchérit Marie.
-Votre père était un homme bien. Il était aimable. Un homme au grand coeur en faite.
-Vous le connaissiez ?
-Oui. Il ne vous a jamais parlé de moi ?
-Pas à ce que je sache.
-Pff, pourtant il disait qu'il faisait ma pub dans l'un de ses magasines se dit t'il à voix basse, un peu déçu.
-Qu'est t'il arriver à mon père ? Pourquoi n'a t'on pas retrouvé son corps?
-Eh bien, les eaux sont très profondes et nos équipes de recherche ont fait du mieux qu'ils pouvaient.
Marie ne fût pas convaincu mai bon, elle opta pour le silence. Le policier se leva pour aller aux toilettes et Marie profita pour jetter un coup d'oeil sur le bureau de ce dernier.
-Comment veut t'on que le dossier avance fans tout ce tohu-bohu se dit-elle à elle-même irritée.
Il n'y avait que de la paperasse sur le bureau. Tellement c'était désordonné qu'elle dû déplacer quelques dossiers et aperçut enfin le dossier de son père. Elle voulu l'ouvrir dans son enthousiasme mais trouva judicieux  plus tard de ne pas s'attirer les ennuis avec la police. Elle s'éloigna du bureau.

Elle s'approcha du mur ou l'on affichait des informations  juste comme ça et remarqua sur l'une des affiches la femme qu'elle a failli renverser tout à l'heure.  Il était écrit qu'elle s'appelait Jennifer admane et etait âgé de 23ans. Mais sur la photo elle paraissait normal ainsi que ses yeux.
Elle arracha l'affiche pour la montrer au policier qui venait tout juste de reprendre son siège.
-Voici la femme que j'ai aperçu sur mon chemin. C'est elle que j'ai failli renverser sur la route. Elle est à l'origine de mon accident dit Marie haletante.
-Vous en êtes sur ? Demanda le policier ahuri.
-Oui c'est bien elle, je ne me trompe pas.
-ça ne peut pas être possible parce que...
-parce que quoi? Demanda Marie.
-Cette femme est morte... répondit le policier.
Marie resta  figée...