PDV : Izuku
Cela fait maintenant quelques minutes que j'étais réveillé avec la gueule de bois. Je n'avais jamais autant bus que la veille. D'après Kurogiri, allias Black Mist, on ne pouvait même pas s'approcher de moi pour me transporter à ma chambre puisque j'avais dormi avec un couteau, et personne n'haussait m'approcher depuis l'accident. Une belle histoire. J'appris à mon réveil que Tomura allait rester au lit le temps de se soigner. C'était la seul bonne nouvel de ce jour, même mon bras me fessait plus si mal. Etant donné que je ne pouvais pas aller dans ma chambre à cause de la fille et que Hank, mon maître, n'était toujours pas de retour. Je décidai de faire un tour à l'extérieur, je n'en n'avais pas fait beaucoup depuis l'arrivée de Hank dans ma vie, mais je les appréciais toujours autant. Etrangement, je me rendis compte que je ne m'étais toujours pas mutilé depuis le tournoi d'inscription. Je pris alors la direction d'une rue sombre pour remonter ma manche et commencer à me faire plaisir. Les minutes passèrent jusqu'à ce que je me cogne sur quelque chose.
-QUI VA LA ?!
Je me rendis compte que la personne que j'avais cogné avait un couteau dans la main, absorbé par le plaisir que je m'étais autorisé, je n'avais pas fait gaffe que je rentrai dans les quartiers mal fréquentés.
-Mais ?... Tu es le nain que tout le monde recherche !
Sa voix s'était calmée, le nain que tout le monde recherche ?
-Comment ça ?
-Ta tête a été mise à prix petit, LES GARS, REGARDER QUI VIENT NOUS RENDRE VISITE !
Soudainement, une dizaine de personne sortit de partout, ils avaient l'air tout armés, mais ils avaient surtout le regard d'un meurtrier.
-Quel prise Blyke ! cria l'un d'eux.
-Quel jolis minois aussi, c'te lui qui a mis en difficulté All Might.
C'était pour ça. Je ne pensais pas que cela se passerai si rapidement. J'allais devoir reprendre mes teintures pour sortir.
-Et si on le niquait avant de le rendre ?
Tous avaient l'air d'accord, encore des chasseurs de prime de bas niveaux.
-Ecoutez, demandais-je, je ne me sens pas d'humeur, donc laissez-moi passez.
Ils explosèrent de rire.
-Nous sommes dix fois plus que toi petit. Tu crois que tu peux nous battre ...
Je venais de le couper en lui plantant un couteau dans l'épaule, que j'arrachai immédiatement, tout en prenant soin de lui casser la clavicule. Deux autres se jetèrent sur moi, j'esquivai sans difficulté, j'affrontai quotidiennement Hank et se serait le déshonorer de dire que ces guignols lui arrivaient à la cheville. Avec deux coups bien placés, ils s'écroulèrent, inconscient. Les autres hésitaient toujours entre m'attaquer ou s'enfuir. Finalement, comme m'avait appris Hank, je laissai ma présence s'imposer, une technique mentale, qui demandait trois éléments : faire peur à la personne visée, la personne visée devait être frustré et surtout, émaner de soi sa malveillance. La technique marcha avec brio étant donné que les derniers s'enfuir en criant. Je les avais prévenus de ne pas m'embêter. En apercevant leur chef allongé, inconscient, sur le sol. Je voulus tester quelque chose. Tenant mon couteau, je m'approchai de lui, je le levai, puis l'abatis vers sa gorge. La lame se stoppa contre mon gré au-dessus de celle-ci. Comme s'y une barrière m'empêchait de la toucher. Cela eu comme effet de m'énerver. Il s'était passé exactement la même chose avec All Might et la fille aux cheveux marron. Au dernier moment, je sentais comme une hésitation. En le fouillant, je trouvais une carte d'autorisation d'utilisation d'alter, ces pourritures qui voulaient me niquer étaient des héros, rien d'étonnant, je lui donnai quand même un coup de pied dans le ventre. Sachant ma balade gâchée, je repris la direction de la base. En rentrant, je commandai à Kurogiri un petit déjeuner, ce qui l'étonna vraiment, étant donné qu cela fessait des mois que j'en n'avais pas pris. Je le remerciai, puis pris la direction de ma chambre, en demandant qu'on ne vienne pas me gêner. En rentrant à l'intérieur, je surpris la fille couchée sur mon lit, elle avait pris un de mes T-shirts, je me souvenais que son costume s'était déchiré dû à l'attaque de la veille. Je déposai le plateau repas sur ma table, en songenat que je devrai la ranger un jour. Puis je m'approchai de la belle au bois dormant, je lui appliquai alors ma main sur sa bouche, la fessant se réveiller en sursaut, paniqué.