My tagger

Chapitre 1

  Ma mère était venue me chercher et a payé la caution mais j'ai eu des travaux d'intérêts générales pendant 1 semaine...
Bien sûr j'ai eu le droit à la moral que j'ai de la chance qu'on soit aisé et que je dois être plus reconnaissante envers elle... reconnaissante en une personne qui m'a jamais élevé...
Mon passé est un petit peu compliqué, je me faisais éduquer par mon père pendant que ma mère travaillait dure, j'avais une très bonne complicité avec lui puis il est mort d'un cancer à mes 12 ans... c'est là où je suis devenue une vrai terreur, j'enchaînais les heure de colle et les punitions puis à mes 15ans j'ai commencé à taguer les murs.

Ma mère me sortît de mes pensées par une phrase «interdiction de sortir» enfin ça c'est ce qu'on verra !

Le lendemain je faisais mon travail d'intérêt général jusqu'à ce que je vois le même regard du garçon de hier soir, il était là, il m'intriguait tellement, je devais y aller, mais le travail m'en empêchait puis merde. Je marche vers lui, les personnes avec qui je travaillait me demandaient ce que je faisais et de revenir mais je n'écoutais guère. Puis il commence a courir, alors je m'entraîna d'en une course poursuite mais malheureusement je le perdit de vu... J'étais déçu mais peut-être que je le reverrai ce soir ? Je retourne à mon boulot, les employés me faisaient la moral mais je les ignorais comme si ils n'étaient pas là.

Le soir même, je décide de faire le mur. Je descendis les escaliers le plus discrètement possible jusqu'à aller à la porte d'entrée. Puis bingo, j'étais dehors.
Je reviens à l'endroit où je l'avais croisé, apparemment la chance était avec moi... il était là.
- C'était toi ?
Il se retourne.
- Ça ce peut, alors tu t'es fais attraper ?
- Malheureusement oui...
- Pas de chance
Un silence s'installe, mais une idée me vins. Je m'approche de lui avec ma bombe de peinture à la main. Ça ce voyait qu'il ne savait pas ce que je comptais faire et c'est ça ce qui est drôle ! J'appuya sur le bouton de ma bombe lui mettant pleins de rose sur sa veste. Je rigolais et il me dit «tu vas la regretter !». Je commence a courir, lui a mes trousses. Je pris deux bombes et l'aspergea.
- C'est de la triche !
- Y a pas de règles !
Il me colla par terre.
- Et !
- Bas quoi ? Y a pas de règles !
Il rigolait et je rigolais avec lui. Il me tendit la main, je la pris mais il me laisse tombé.
- Tu vas me le payer ! J'espère que tu cours vite !
On courait comme des gamins dans les rues avec nos bombes de peintures dans les mains. Ses cheveux bruns étaient devenus vert et les miens orange. C'était si drôle j'aurais aimer que ça ne se finisse jamais. Mais une sirène de police retentit encore une fois. Il me prit par le bras et me tira dans une ruelle. J'étais contre le mur et lui était contre moi. Je sentais son souffle chaud sur moi et son corps musclé m'écraser la poitrine. J'étais si gêner, je pouvais sentir mes joues chauffer... tellement chauffées qu'on pourrait cuire des steaks dessus ! Je regardais chaque détail de son visage, sa mâchoire carrée, ses yeux bleus, ses lèvres... j'avais l'impression de le connaître depuis toujours, j'ai une si bonne infinité avec lui... Il regardait la police passer, heureusement ils nous avaient pas vu, puis il me regarda, son visage était si près du mien, je ne pouvais pas le regarder dans les yeux et je marmonna «je dois y aller», il recula comme si il ne s'était rien passé et je suis partie.
Heureusement que je connaissais la ville comme ma poche sinon je me serais déjà perdue.

Je rentre, ma mère devant la porte. Cette histoire aller finir mal... Elle me regarda de haut en bas, roula des yeux, me refis une morale de 2h pour qu'au final je monte dans ma chambre pour ensuite aller me laver.
Sous la douche je repensais à cette soirée ce qui me fit un léger rire jusqu'à repenser à nos deux corps chaud l'un contre l'autre ce qui me refit rougir, l'eau coulait sur ma peau et mon cœur s'emballait à revoir ces images mais j'avais hâte que ça recommence.

Le lendemain, pendant toute la journée, je me demandais si il reviendrait ce soir. Mais je devais attendre. Le soir venu, j'allais à notre endroit de rencontre mais personne était là puis je sentis son souffle chaud d'en mon cou, je me retourne et le vit. On se regardait avec un sourire de malice pour savoir quel bêtise nous allions faire ce soir et j'avais déjà ma petite idée...