『Vkook』
Jungkook est le PDG de la grande entreprise"JJK entertainment" et Teika est la meilleure geisha de sa maison. Un passé bien remplit, aucun des deux ne peux tourner la page ou peut-être né le veulent-ils tout simplement pas. L'un à Séoul, l'a...
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Chapitre 2『Honey』
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Mais, quand encore une fois elle recula, son visage, lui, s'éclaira et laissa apparaître...
"Serai-tu... ?"
...Des larmes.
La pluie s'était arrêtée. Plus une goutte ne tombait sur les pavés. Jungkook recula lentement et la jeune femme se remit sur ses deux jambes. Cette geisha était assurément celle qu'il avait vu plus tôt sur la colline. Son kimono était aussi le même. Il voulait en savoir plus, elle l'obsédait. Brusquement, son visage lui revint en mémoire et il l'a retint par le poignet alors qu'elle commençait déjà à partir. Pour autant, elle ne se retourna pas.
Ils restaient immobiles. Dans la nuit. Là où personne ne passait plus. Le vent soufflait, insistant avec une certaine douceur. Les lanternes tanguaient, faisant bouger les ombres des deux individus. Ils respiraient à l'unisson, comme si leurs cœurs étaient liés par un fil invisible. Un silence reignait dans la petite rue sombre à l'ambiance ancestrale. La pluie reprit soudainement, tout en prenant son temps. Pourtant le temps lui-même reprenait son cour, ne laissant pas de répit à la vie de ce monde.
Quand enfin le coréen se décida à lâcher le poignet de la japonaise, celle-ci entreprit de bouger mais ses jambes, elles, n'étaient apparemment pas aussi décidées que leur propriétaire. Après encore quelques essais vains, elle s'effondra au sol, incapable de faire ne serais-ce qu'un seul mouvement. Jungkook, ne sachant que faire, regarda autour de lui, cherchant quoi dire. Pourquoi pleurait-elle ? Il s'approcha encore une fois. Mais cette fois-ci, la geisha ne se décala pas. De quoi avait-elle peur ? Ils restèrent plantés là, sans bouger, incapable de faire le moindre mouvement. C'était le silence absolut. Un silence si fort que les oreilles bourdonnaient. Un silence si pesant qui les écrasait sous sa masse. Le seul bruit brisant ce silence était celui des rires de l'autre côté du fin mur qui les séparaient du restaurant. Il avait trouvé mieux que les tempuras. Il en était certain.
~•~
Le jeune homme ouvrit les yeux lentement. Une lumière aveuglante reflétée par des murs d'un blanc immaculé agressa sa vue. Dehors, il neigeait. Avec le temps, la pluie s'était solidifié et le sol était à présent sûrement déjà recouvert de cousins froids naissants. Il se leva avec une lenteur déconcertante tout en prenant sa tête en mains. Il avait mal. Il avait l'impression qu'on le frappait de l'intérieur. La neige, le froid, le vent, le restaurant, cet homme... Il se rappelait de tout. Brusquement, il prit conscience de sa situation et sortit rapidement du lit, au détriment de son crâne qui souffrait le martyre. Elle tenta tant bien que mal de tenir sur ses jambes et regarda ce qu'elle portait avec soulagement. Elle tapota le haut de sa tête. Sa coiffure était toujours là. Elle souffla.
