L'Arlequin

L'OBSESSION

La jeune femme était debout en face de lui, elle prit le sac et l'ouvrit  légèrement pour voir si son contenu était correct,  elle ne peut s'empêcher de sourire quand  elle y aperçu son chapeau.

-Alice: merci beaucoup !

Alors que l'homme lui tendait devant elle l'enveloppe violette elle leva un sourcil, interloqué elle perdit sont sourire et fût surprise part deux détails.

1: pourquoi il y avait cette enveloppe de la voiture ? Elle et pourtant sûre de ne l'avoir jamais vue auparavant.

2: de quel droit il se permet de juger " bon " de prendre un objet dans la voiture de quelqu'un et de lui donner ? Surtout que celui ci n'était pas demandé par Alice.

Et puis la remarque " je ne l'ai pas ouvert " encore heureux !

Elle prit de l'autre main l'enveloppe et la tourne dans tous les sens.

-Alice: Ha d'accord... Et bien.. merci de me l'avoir apportée..

Elle rigole légèrement

-Alice : Un admirateur secret qui sait, hein...

Elle leva légèrement les épaules.

Elle lui sourit à nouveau et avec son pouce elle fit signe part dessus son épaule pour indiquer qu'elle doit partir.

-Alice: Je vais retourner aux loges ... Merci beaucoup ..

Elle regarde sur le badge de l'homme et plisse légèrement les yeux.

-Alice: Alan ! ... Moi c'est Alice... Encore merci pour votre aide j'espère qu'on se reverra !

Elle se retourne et lui fait signe de la main.

-Alice: À bientôt j'espère ! ..

Elle s'éclipsa dans le couloir en passant par une nouvelle porte.

C'est bien la première fois qu'elle a un aussi long dialogue avec quelqu'un, et en plus.. il est plutôt mignon malgré les deux balafres aux joues. Mais ce n'est qu'un détail pour elle.

Quand Alice retourne dans les loges, la moitié des danseuses était déjà parti.

Elle s'empresse d'enlever son peignoir qu'elle balance sur sa chaise elle avait déjà sont costume d'Arlequin.
Elle mit délicatement le chapeau.

Elle se regarde quelques secondes dans le miroir, lève les deux mains et salut son reflet, ses mouvements sont grands et exagérés à la manière d'un clown.

- Alan: ...à bientôt, Alice, murmura-t-il dans un sourire timide, laissant apercevoir quelques dents jaunies.

Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre son poste, le jeune homme remarqua Stefano Mirti se diriger d'un pas pressé vers les loges réservées aux danseuses.

À la manière de son cigare rougeoyant, l'homme semblait fulminer, le visage fermé et les poings serrés.

Inquiet, Alan décida de le suivre discrètement.

'...et si elle avait besoin de moi...', pensa-t-il.

Désormais, il voyait en Alice une amie.

Elle, la seule à avoir pris la peine de retenir son nom.

Elle, la seule à lui avoir adressé un sourire sincère.

Elle, qui comme lui, comprenait plus que les autres la douleur de la solitude.

Stefano poussa violemment la porte des loges en hurla sur Alice.