Chapitre 3 : Magnifique illusion.

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Gabby Barrett - I hope

Vers 9h30, mon téléphone me réveille avec ma belle sonnerie indiquant que c'est Maeva qui m'appelle. Sérieusement, plus le temps avance et plus je commence à croire que cette fille est cinglée. Elle a vraiment un problème entre les deux oreilles! Réveiller les gens si tôt le matin... Elle devrait vraiment songer à aller se faire soigner et au plus vite! Mais bon, c'est ma meilleure amie et je l'aime... En théorie.

« Maeva, je vais te tuer si tu n'es pas déjà en train de mourir! Tu as vu l'heure? J'aimerais dormir moi!, dis-je, le corps tout en dessous de mes couvertures pour essayer de me garder au chaud le plus possible.

- Oh! Allez, ce n'est pas comme si le soleil venait juste de se lever!

- Une chance, sinon c'est vrai que tu serais morte juste avec la force de ma pensée! Bon, pourquoi m'as-tu réveillée? Il doit bien y avoir une raison!

- Si je calcule bien, il te reste moins de 3h30 avant d'aller voir ton prince charmant, alors je te réveillais pour que tu commences à te préparer.

- Mais... Je n'ai besoin que de trente minutes! Je vais t'étriper. Gare à toi jeune padawan.

- J'ai presque peur! Je suis devant ta porte, j'ai une tonne de nourriture et je viens t'aider à te préparer. Allez, descends et fais-moi entrer, c'est barrer et ta grand-mère n'est pas là pour m'ouvrir.

- T'as une clef, ce n'est pas pour rien!

- Elle est dans ma voiture et j'ai les mains pleines. Allez, arrêtes de parler et viens m'ouvrir, grosse paresseuse.

- Tu me tapes royalement sur les nerfs.

- Moi aussi je t'aime! », dit-elle en raccrochant.

Comme pour me prouver qu'elle est vraiment là à attendre, j'entends quatre coups à la porte. Non, en fait, j'entends quatre martèlements qui essaient de défoncer ma porte et rentrer comme le FBI ou la CIA dans le genre de : « Tout le monde à terre, vous êtes em état d'arrestation! »

Alors, je sors la tête des couvertures, pose les deux pieds sur le sol, enroule bien comme il le faut ma couverture autour de mon corps et me lève pour aller en direction de l'escalier. En atteignant la première marche, je comprends vite que je ne pourrai pas descendre les autres à la verticale. Je risque de trébucher et de les descendre à la vitesse de l'éclair, mais sur la tête. Donc, avec précaution, je m'accroupis et m'assois pour les descendre sur les fesses, comme quand j'étais enfant.

Une marche, deux marches, trois marches... Ah et puis merde, ça ne va pas assez vite! Je prends donc un élan et glisse sur les dix-sept marches qu'il me restait à descendre, trébuchant rendue au palier vers la moitié de l'escalier et je repars pour finalement arriver en bas après quelques secousses de plus.

Arrivée devant la porte, j'ouvre à Maeva qui me regarde bizarrement. C'est surement dû à ma grosse douillette à moitié sur le sol, au tapis de l'escalier de travers et mes joues rougies par mes exclamations de joie lors de ma descente. Mais bon, c'est à prendre ou à laisser hein!

« Alors, toi, tu sautes dans la douche immédiatement, moi, je fouille dans ton placard pour te trouver quelque chose à te mettre et je ''prépare'' le petit déjeuner. », dit-elle en me bousculant pour entrer et aller directement vers la cuisine, où elle dépose tous les trucs qu'elle transporte sur la table.

Je m'approche pour faire l'inventaire en silence, mais elle me fait pivoter par les épaules et me pousse dans le dos jusqu'au haut des escaliers, juste en face de la salle de bain. Je crois que le message est clair!

Fausse réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant