Simple Bad Boy

• Chapitre 12 •

PDV d'Harry

Je ne sais plus depuis combien de temps je suis là. Des heures, quelques jours, des semaines, ou même des mois ? Tout autour de moi me fait penser que je deviens un fou. Je m'enfermerais moi-même dans un hôpital psychiatrique. Les mur de ciment ne font qu'augmenter la froideur de la pièce dans laquelle je vis depuis un temps indéfinis. Une couverture a-même le sol me servait de lit, la seule lumière parvenait du dessous de la porte en fer.

Je suis faible. Faible de ne pas pouvoir me défendre comme je devrais le faire, faible de ne pas avoir réussis à m'oppposer à lui, mais encore plus faible de penser à elle. Si j'aurais fait ce que Zayn m'avait demandé depuis le début, je serais dehors à achever chaque missions qui m'étaient données et pas à rester dans cette pièce sombre. 

J'aurais dû lui obéir et la ramener le soir où je devais aller à ce fameux "soutien de maths". Mais je l'avais vu avec ce professeur qui était beaucoup trop proche d'elle, et j'avais donc renoncé. Puis le lendemain, je l'avais vu rentrer dans un Starbucks et en ressortir, je l'ai suivis pour cette fois-ci la prendre, mais le même gars était revenu et je ne pouvais pas m'empêcher de la défendre de nouveau. Et des choses en ont entraînées d'autres et j'ai commencé à m'attacher à elle. C'était une erreur, une grosse erreur. C'est de sa faute si je suis ici. Je vais juste sortir d'ici et abattre son père comme j'aurais dû le faire.

Je pouffais de rire tout seul. Ces mots si méchant sortant tout droit de ma tête. Je suis un idiot. Je suis incapable de m'en prendre à elle. J'essaye juste de me convaincre encore et encore que je la déteste depuis le début, je fais ça pour tenir le coup, mais en réalité, c'est grâce à elle que je tiens le coup. Je le sais, pas une seule seconde je ne cesse de penser à elle. Je ne suis pas amoureux, je ne crois pas, mais j'y suis presque. C'est comme un état d'euphorie. C'est comme quand on s'attache à un objet, au début, on veut simplement savoir à quoi il va nous servir, si on doit le garder ou pas, mais au fil de temps, cet objet devient une partie de vous et plus tard, il deviendra celui qui compte le plus, et qui vous maintiens en vie. Certes un objet ne peux pas maintenir envie une personne, à moins qu'il soit médical ou une connerie pareil, mais c'est ce que je ressens à propos d'Ashley. Elle est cet objet qui me maintiens en vie, elle est l'objet de ma survie.

Je me leva du sol où j'étais depuis mon réveil. Je n'ai aucune idée de l'heure, mais la journée devait être déjà pas mal entamée étant donnée la lumière vive qui parvenait de la porte. Je marchais pendant une dizaine de minutes, réfléchissant à ce que je pourrais faire pour sortir, me dégourdissant les jambes au passage. La porte s'ouvris, me coupant de toutes mes pensées. Le métisse avançait vers moi, un plateau à la main qu'il déposait par terre. Je n'hésita pas une seule seconde et mangea le contenu du plateau qui ne comportait qu'une pomme, un morceau de pain et un verre d'eau. Zayn était resté ici tout ce temps, à me regarder dévorer la nourriture qu'il avait préparé plus tôt. 

Une fois fini, je m'adossa au mur, mon regard fixé dans le sien. Il s'avança et s'accroupis à mes côtés. 

"Je lui ai parlé, tu sais." commença-t-il.

A qui ? Je ne repondais pas, j'attendais qu'il m'en dise plus par lui-même. 

"Enfin, je ne lui ai pas parlé, dès qu'elle a répondu, j'ai directement raccroché, tu as raison, elle a une jolie voix."

Ma mâchoire se crispa immédiatement. Il l'a appelé, elle a répondu, elle est donc vivante, et si elle a été capable de répondre c'est qu'elle est bien, pas vrai ? 

"Je voulais la menacer, enfin toutes ses choses que l'ont fait pour parvenir à nos fins, tu sais. Mais je n'ai pas parlé. Je voulais te laisser une dernière chance."

Une denière chance. Il veut vraiment que j'aille la prendre ? Après tout ce que j'ai fait pour qu'elle ne soit pas dans une de ces cages comme je le suis en ce moment, je ne vais pas abandonner comme ça. Non, je la laisserais pas vivre de la même façon que je vis actuellement. 

"Alors, qu'en dis-tu ?"

"Va crever en enfer, Malik."

Il se releva, un sourire au coin des lèvres comme je les faisais auparavant. 

"Alors tu pourriras ici, comme tu l'as fait les derniers mois."

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THE END. Non j'dec, c'est seulement la fin du chapitre :')

Je voulais faire ce chapitre spécialement sur le point de vue d'Haz pour que vous compreniez ce qu'il pense et ce qu'il vit. 

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S'il vous plait x)

Thx pour les +500 lecture ( presque 550 j'crois ) :3

Vous êtes formidable, mais vous le seriez encore plus en votant et en commentant... J'dis ça, j'dis rien ( ftg alors Lu). Bon j'arrete, j'espère que ce chapitre vous a plu ! J'ai fait un max de descriptions, et très peu de dialogue donc bon...

:3 Lu' ♥♥