La Machine

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Ce poids sur tes épaules
Ces entraves à tes pieds
Chaque pas est un calvaire
Bouger te revient cher
Ta tête dans le brouillard
Tes pensées se mélangent
Quel jour on est ? Tu ne sais plus
Les lignes du calendrier dansent
Alors que tes yeux cernés se posent dessus
Ta bouche est engourdie
Tu peines à trouver tes mots
Tout autour de toi tourne au ralenti
Les basses des bruits prédominent
L'aigu n'existe plus
Ta fatigue est devenue chronique
Mais malgré tout, tu persistes
Même si c'est ta santé et ton corps
Que t'es en train de niquer
Parce que c'est comme ça que ça marche
Le système te broit et extrait tous tes flux
Tout ça pour entretenir ce même système
Qui reproduit son morbide schéma
Sur tant d'autres personnes encore
Tchouk tchouk tchouk
Tu t'es fait prendre dans ces engrenages
Et il t'incombe de te crever à la tâche
Pour ne pas les faire dérailler
Tu n'as même plus l'énergie à rêver
À d'autres horizons, d'autres contrées
Toi qui étais si rayonnant passé un temps
Ta vie ne t'appartient plus, mon enfant
Car les grands de ce monde te l'ont dérobée

Maudit sois jeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant