Dead World

Chapitre 1

16 juillet 2045

PDV de Quentin

Les provisions se font rares ces derniers temps sans compter ces foutus zombies qui nous forcent à bouger constamment sinon.. Et bien.. On se fait dévorer.. Mais bon si on y rajoute les personnes qui ont perdu la raison, on a plus grande raison de vouloir rester en vie ou même de faire confiance à qui que ce soit.
Je regarde autour de moi pour m'assurer que tout le monde est bien là et qu'ils se reposent un peu dans cette petite maison de campagne que nous avons trouvé quelques heures plutôt, on l'a fouillé de fond en comble et récupéré tout ce qui pourrait être utile en plus de quelques provisions. Le temps qu'on l'a fouille, la nuit était déjà tomber et on était épuisé, sauf moi donc j'ai pris le 1er tour de garde de la nuit et puis la maison était parfaite pour pouvoir s'arrêter un peu et se reposer.
Je regarde par les fenêtres pour voir si il y avait le moindre mouvement suspect puis je senti quelqu'un se mettre contre moi. Je me tourna vers la personne et je vis Gabriel à moitié endormi se mettre confortablement contre moi ce qui me fait sourire et je lui ébrifouille ses cheveux. Je pu distinguer un petit sourire se dessiner sur son visage.

- Ça donne quoi dehors ?

Il bailla puis me regarda en gardant sa couverture contre lui.

- Rien pour le moment, c'est calme pour une fois. Je vais pas m'en plaindre.
- Oki.

Il reposa sa tête contre moi et il ferma les yeux.
Depuis le début de tout ce bordel, il a beaucoup de mal à dormir, craignant de se faire attaquer par un zombie dans son sommeil. C'est ce qu'il m'a dit un soir de pleine Lune, je m'en souviens puisque ça m'a marqué de plus c'était la première fois qu'il se mit contre moi pour dormir et depuis ce jour il dort beaucoup mieux, à croire que ma présence proche de lui le rassure.
Je souris rien qu'en y repensant.
Ça fait pas mal de temps qu'on est amis et avec ce qui se passe depuis quelques mois ça nous a beaucoup plus rapproché. Je sais que je peux toujours compter sur lui, enfin je l'espère mais en tout cas j'ai entièrement confiance en lui même si je ne devrais pas pour éviter d'être surpris mais bon, je m'en fous.

Quelques minutes plus tard

Je le sens bouger, je porte mon regard sur lui. Il doit sûrement faire un cauchemar. Je l'attire vers moi et le mets entre mes genoux puis je passe mes bras autour de lui. Il s'apaise petit à petit. Il sourit un peu puis sa respiration redevient calme et regulière, il s'est rendormi.

- Oh que c'est mignon ~~

Je tourne ma tête vers la personne qui avait dit ça, c'était une amie que je connais depuis 2/3 ans, Maëva.

- Dommage que je ne puisse pas immortaliser ce magnifique moment entre vous deux.

Elle sourit fièrement de ce qu'elle venait de dire, je ne pu m'empêcher de rougir car je ne suis pas habitué à ce genre de phrase.

- Je t'en merde.

Je regarde de nouveau par la fenêtre vexé et gêné à la fois.

- Pourquoi tu fais la tête ? Vous êtes mignon tout les deux ~~

Je mis ma capuche, je devenais de plus en plus rouge.

- Maëva, ferme la, j'essaye de dormir. Tu es juste jalouse et puis moi et Quentin on est juste amis donc si tu veux pas te retrouver avec le visage amoché, tu ferais mieux de te taire.

Je porta mon regard sur Gabriel, je suis encore un peu sous le choc après l'intervention de Gabriel dans la "discussion" entre moi et Maëva.

- Merci, je suppose.
- De rien mais merci à toi de bien vouloir me laisser dormir contre toi.

Là je suis totalement rouge. Je ne bouge même plus. Il vient de m'achever. J'entends Maëva pousser un petit rire et je vis Gabriel sourire.
Je les déteste même si c'est faux. À eux deux ils m'ont mis K.O. ,je n'y arrive pas y croire. Ce sont deux de diables.

- Arrête de rougir, on dirait que tu es une tomate bien mûre.
- Si vous pouvez arrêter de m'embarrasser tout les deux , je ne rougirai pas autant.

Il me regarde puis il me sourit comme si il était un ange. J'aime pas quand il fait ça. Faut que je trouve un truc pour qui ne continue pas.

-Si tu continue.. Je te pousse par terre.

Il me regarde pas trop convaincu mais il haucha les épaules et se rendormir.
Je poussa un soupire de soulagement puis je constata que Maëva c'était rendormie elle aussi.
Je porta mon regard sur l'extérieur pour m'assurer que rien de suspect se passe dehors. Je sens que la nuit va être longue.