Ô si je pouvais t'aimer autant que...

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Ô que jaime l'odeur de la nuit
Qui frôle mon corps nu
Quand ton corps ne le fait plus
Et me quitte sans bruit

Ô que jaime cette odeur
Qui me berce avec lenteur
Qui essuie mes rouges larmes
Et tue ce grand vacarme

Ô que jaime cette douceur
Cette odeur de nuit
Qui grandi chaque heure
Pendant que je me languis

Ô que j'aime cette torpeur
Dans laquelle je me plonge
Quand jai bien trop peur
Et que mes pensées me rongent

Ô que jaime cette terreur
Dont les millions de frissons
Me donnent l'aspect d'un hérisson
Toujours soumis au malheur

Ô que jaime cette erreur
De croire que l'on peut tout
Quand on est bien fou
Et qu'on croit au bonheur

Ô que j'aime cette heure
Qui annonce l'aurore
Me réveille avec langueur
Le cœur fleuris de bourgeons d'or

Ô que jaime ce leurre
De ce cœur battant pour moi
Un rêve qui demeure
Aux delà des lois.


Ô si je pouvais t'aimer autant que j'aime...

Ô mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant