Chapitre 5

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Ils le tenaient et avaient l'air de l'avoir bien amoché. Il avait des tâches de rousseur ce qui n'allait pas vraiment avec ses cheveux bleus. Il releva la tête et son regard se posa sur moi : oui j'ai les yeux verrons. Je détourne le regard et cherche une sortie, mais je me rend compte que le garçon me regarde toujours. Je le regarde à mon tour en fronçant les sourcils, bon ça va il faut qu'il arrête c'est pas colmme si...je plisse les yeux. Il me regarde comme si il voulait me faire comprendre quelque chose. Je reagrde ses yeux, il a les yeux verts clairs mais, son oeil gauche est légèrement plus foncé que l'autre. C'est à peine visible mais c'est bel et bien un hétécromanien. Je crois qu'il a crompris que je j'avais compris et il sourit puis d'un coup il prit feu, mais au sens propre.Les gardes le lachèrent en hurlant. Damien qui s'était dirigé vers les gardes pour leur donnait des ordres fit brusquement demi-tour et appuya sur un gros bouton rouge. Une alarme se déclencha, un bruit strident et les alarmes à incendie. On aurait dit une averse dans la pièce ce qui n'empêchait pas pour autant l'hétécromanien de brûler.

"Je peux faire monter la température de mon corps à plus de 1 000 degrés, j'espère que vous ne pensez pas sérieusement m'arrêter avec ces alarmes à incendie !"

Des gardes, par dizaine, arrivaient de toute part et pointaient des armes étranges sur lui. Lui lançait du feu, comme si c'était tout à fait normal, il les calcinait sans aucun état d'âme. Moi j'avais finalement réussi par défaire mes liens et bien évidemment (parce que sinon c'était trop simple) au moment où j'étais libre et que je ppuvais enfin partir, une terrible douleur me prit à l'oeil gauche, comma quand je ne pouvais pas les ouvrir.

Oh merde à la fin !

Je mis ma main sur mon oeil bleu et courut dans le couloir. J'entendis le garçon en feu me dire de l'attendre mais non je ne l'attendrais, je me barre point. J'entend les heuts-parleurs dirent qu'une jeune femme de taille moyenne, brune aux cheveux longs était en cavalle, que  c'était une hétécromanienne et qu'il ne fallait surtout pas la laisser s'enfuir mais que d'un autre côté il ne fallait pas la blesser parce que lle était le cobaye d'un expérience qu'il leur fallait les résultats, blablabla. Je cours n'importe prend n'importe quels couloirs et me retrouve dans un espèce de long corridor vide avec au bout une fenêtre. Bon au moins j'avais réussi à m'extirper de la pagaille qu'il y avait. Les portes avaient chacune un hublots. Je me mets sur la pointe des pieds et regarde. Ce que je vois me fait frémir. Un homme est allongé par terre, il est squelétique et a la moitié du visage comme dévorer. On voit les vaisseaux sanguins, la mâchoire, on entrevoit même quelques cellules du cerveau. Je cris et il me regarde, il a un oeil complètement noir et un autre complètement blanc. Il se lèce et hurle "Libère-moi" en tapant de toute ses forces sur le hublot. Il est tellement horrible que je ne bouge pas, normalement il n'y a que dans les films d'horreur qu'on voit des gens pareils, même Chucky est une poupée à côté de lui. Le bruit que nous faisons attire quelques gardes. 

"La voilà !"

Ils commencent à courrir vers moi. Je cours aussi en direction de la fenêtre. Qu'est-ce que je fais ? Je saute ?  Je revois Morgane me dire que je suis de l'air et que "c'est cool parce que tu peux voler, ceux des autres élèments ne le peuvent pas" et puis après je l'entend "tant que tu n'es marquée tu ne te contrôles pas vraiment". Alors quoi, je tente un suicide, non je ne peux pas faire ça. Ils re rapprochent je n'ai pas beaucoup de temps. Et puis l'image de l'homme me revient.

Non je ne veux pas finir comme lui, si je dois mourrir autant que ce soit en tentant quelque chose !

Je prend de l'élan, cours et brise la vitre en mille morceaux en me jettant. Je commence à tomber et je ferme les yeux. 

J'ai peur !

Et puis plus rien. J'ouvre les yeux, la douleur me reprend, j'ouvre mon oeil valide et regarde...je l'évite ! Je vole vraiment. Reste à me contrôler. Au début c'est assez déplorable et puis je comprend vite et me rend compte que c'est simple, lorsque je basse la tête je descend, lorsque je la relève, je monte, je penche mon corps à droit je vais à droite, à gauche je vais à gauche, quand je plis mes jambes et qu les tend brusquement j'accélère, lorsuqe je met mes pieds flex, je ralentit....rien de plus simple. Je commence à me diriger vers l'ouest (je ne sais pas comment je le sais mais je le sais) et regarde mon bracelet. J'accélère. Elle m'a dit que c'était comme un téléphone, il faut que pense à la personne que je veux appeler. Je pense de toutes mes forces à Morgane. La douleur part un peu j'arrive à ouvrir mon oeil. Dans le miroir je finis par voir Morgane paniquée :

Dans tes yeux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant