2020 - série sur les Muses

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Poème du 03 décembre 2020 : Calliope

La douce Muse de la Poésie épique
Est comme ses huit autres sœurs idylliques :
Une couronne l'habille de tout son or
Et inspire l'Homme qui est face au malheur.

Mère des Sirènes et Femme de bon conseil
Elle apparait être des plus belles Merveilles ;
Et du mont d'Olympe on peut l'entendre chanter
Au rythme des vers et de sa lyre, qu'elle est douée.

Elle excelle son art au travers de sa flûte
Quelle douceur de l'entendre, légère plume :
Son cœur lui chantonne l'Art sur sa mélodie.

Du monde entier et dans l'univers des plus Grands
Elle est la Muse qui conte majestueusement
Les Idées soufflées d'une nuit d'écrivain.

Poème du 03 décembre 2020 : Clio

L'Histoire la passionne en chantant et dansant,
Curieuse du monde et intéressée des lieux
Clio transmet ce goût aux Hommes brillants
Qui un beau jour prononceront leurs adieux.

Il n'est pas rare de l'apercevoir en Science
Traversant le globe, attendant le sablier
De l'horloge qui tourne tout en silence
Au temps de l'Histoire qui s'est passée.

Cette jolie Muse est aussi jolie qu'un cygne
Aussi pure et blanche que la neige divine,
Homère en est son disciple le plus célèbre.

Jamais le monde ne verra cette jeune femme
Sans un livre dans la main telle une bohème :
Elle transmet l'Histoire du passé chaque temps.

Poème du 08 décembre : Erato

Tu es la sœur des Muses qui n'a pas peur, ose :
Oui, toi qui conte ta vie mélangé d'amour,
Les artistes entendent ton souffle chaque jour
Et pensent le son de ta lyre au travers des roses.

Désiré est ton surnom connu par le Monde ;
Tu inspires les amants inconnus la veille,
Les accidente au lendemain de leur merveille
Tout en aidant les artistes à l'âme bien profonde.

Ta couronne, confondue par la belle Aphrodite
Est des plus belles au pays des divinités
Sans en oublier tes amours qui t'ont aidé.

Si l'Amour lancé d'une flèche d'Eros
Touche en plein cœur une jeune âme humaine,
Erato aidera l'ange tel une reine.

Poème du 08 décembre : Euterpe

La musique qui dirige nos mouvements
Elle-même dictée par la jolie Muse Euterpe,
Gouverne le Monde par divers instruments :
Entendez sa flûte, sa trompette et son harpe.

Et cette jeune fille couronnée de fleurs,
Reliée de tout temps à sa magnifique lyre
Nous inspire des délicats sons à toute heure  
Au rythme de l'espace vaste et de nos rires.

Muse de la musique et des arts chantés
Conte-nous ici-bas tes chansons divines
Elles qui nous ramèneront ta volupté.

Muse intemporelle du bel art musical 
Nous remercions le travail que tu envoies
La nuit, tard au chanteur qui t'es bien loyal.

Poème du 10 décembre : Melpomène

Quel malheur l'anime au sein de ses tragédies,
Elle qui porte les masques vains de nos vies
Dirige nos grandes émotions théâtrales
Et adore les fins qui lui sont déloyales.

Muse de la Tragédie, théâtres chantés
Fille de Zeus et de sa mère Mnémosyne
Elle est une femme forte et très maligne
Qui n'a pas peur d'imposer sa belle fierté.

Cette femme aide l'Homme du mont Hélicon
Là où les Grecs vont éperdus de toute idée
En quête d'inspiration non accordée.

Par bonheur, on peut l'apercevoir sur l'Olympe
Tantôt sur Terre et parfois au travers des nuages :
Elle, Melpomène, déesse qui distrait tout âge.

Poème du 11 décembre : Polymnie

O divinité des hymnes et de l'éloquence,
De ta blancheur éclatante veux-tu conter
Comment ta persuasion nous fait t'écouter
Sans douter un seul instant de ton assurance.

Par ta droiture tu sermonnes tous nos droits ;
Ta main gauche nous pointe son rouleau latin
Sur lequel suadere nous dit le divin
En soufflant aux hommes de justice nos lois.

Ta rhétorique inspire tout bon Homme aimant :
L'art du langage ne fonctionne qu'avec toi
Et la séduction marche de paire avec moi.

Tes hymnes à la joie et à la paix son ton œuvre
Tu créés des mots envoutants pour les chanter
Au travers des différentes cultures aimées.

Poème du 11 décembre : Terpsichore

Magnifique femme et étoile des charmes
Terpsichore est la déesse des danseuses.
Au son de sa lyre nous les voyons heureuses,
Qu'il en est si triste de deviner leurs larmes.

Jolie créature et mère des Sirènes
Ensemble elles envoutent les Hommes bien perdus 
Leur abandon symbole de drames absolus :
Ces malheureux aimeront pour toujours ces reines.

Sa beauté inspire les gestes de la danse
Elle charme tous les désirs de ceux qui aiment,
Dirige les Femmes qui jouent de leur talent.

Il n'est pas rare de l'apercevoir en rêve
Elle, semblable à la déesse de la Beauté
Dansant, comme un ange tout plein d'agilité.

Poème du 12 décembre : Thalie

Cette charmante femme est bien des plus joyeuses,
Mère des Corybantes et de la Comédie
Elle divertit d'un sourire, son allégorie
Et rend enchantées les personnes malheureuses.

A l'allure d'une enfant pleine d'euphorie
Elle nous fait oublier les tristesses du monde
Dans toutes ses comédies à chaque seconde,
Nous rend aimables pour le reste de la vie.

Sa voix capte l'attention de son public
Grâce à son porte-voix qui lui est très fidèle,
Symbole de ce qu'elle est : le rire modèle.

L'artiste inspiré réalise ses pièces
Selon la volonté de la Muse du rire:
Thalie, déesse riante, joueuse de lyre.

Poème du 12 décembre : Uranie

Uranie, divinité de l'astrologie
Sublime femme que tu es, vêtue d'allure
Tu gouvernes tous les astres d'astronomie
Habillée d'une couronne d'étoiles d'azur.

Tes mesures nous apparaissent bien justes
Et nous comprenons le monde par ta science,
Qui bien perdue, est venu en aide à l'errance
Des marins qui admiraient de la mer Vénus.

Pour ainsi dire, tu es sans doute la plus douée
Qui sur le mont de l'Olympe flatte l'Astuce 
En inventant, comprenant l'univers entier.

Les étoiles du ciel gouvernent ton coeur
Ta délicatesse dirige nos chercheurs
Au travers de tes mathématiques ton coeur. 

2016 - Des mots sur de simples mauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant