2020

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Poème du 15 février : Lettre à l'Amour

Attendre sous les étoiles et le temps
Voici comment ces doux amants vivront
Eux, qui, vivant dans le noir, savent vivre
Cachés. S'abandonnant le jour, sans sourire.

Ils se cherchent en toute période, en tout lieu
Mais où vont-ils si ce n'est dans l'opposition?
L'un ayant le cœur brisé, l'autre l'âme noire,
La blancheur de l'amour ne leur a rien laissé.

Sur toutes les lettres et les rues l'ont a crié,
Blâmé, qu'ô combien, chose infâme
Leur amour n'était que sombre et désespoir.

Et en une parfaite défiance, ils ont dit
Avec une fierté telle, ils ont affirmé
Qu'ô combien aimer est inutile quand le cœur
N'est que misère et curiosité infâme. 

Poème du 22 février : L'invention

Il n'y a plus rien à inventer
Tout n'est plus que découverte.
Quel est le plaisir plus fou, plein de liberté
Rempli d'histoire et de sens
Que celui de la retrouvaille, du temps,
Lui qui raconte, cite les plus Grands;
Qui, sans honte montre tous ses défauts,
Et ses cicatrices à travers le temps.

Le travail d'un artiste n'est que renouveau,
Rien n'est à inventer, tout se sait,
Rien n'est à inventer, l'idée existe
Dans l'infini et dans l'immortalité.
Oui, inventer n'est que réaliser une idée.

Poème du 23 février : La fatigue

À ma tendre Amie, si tendre, légère,
Pleine de douceur, Ô belle délicatesse,
Toi qui anime mon corps, qui le tient en laisse
Pitié, libère-moi de cette douleur amère.

Oui, toi qui est d'amour avec la tristesse
Bien entendu que vous êtes si belles
De votre nature froide et qui gèle
Vous touchez le Monde et ses allégresses.

Si un jour vous ne vous entendez plus
Prenez mon corps pour parti de paix
Accordez-moi donc votre beauté en mai.

Si l'on vient à vous réfuter, n'hésitez plus
Partez montrer votre puissance en d'autres
Considérez moi pour acquise, je vous sais. 

Poème du 02 avril : Clap Clap

Quoi de plus délicat que l'amour,
De plus somptueux qu'un homme heureux,
Qui, dans les bras d'une autre femme
Trouve sa joie aux creux de son cœur?

Que dieu l'accorde tout haut et fort,
La romance amoureuse et amicale,
Parfois plus solennelle et fraternelle,
Est plus jolie sous les coups et les larmes.

Donc sous la nuit douce et étoilée,
Rien de plus ne compte, tout semble effacé.
Ainsi, tu l'entends clapoter, clap, clap:
Voilà la plus triste de tes larmes.  

Poème du 07 mars : L'alcool te va si mal

Quel malheur accablant te pèse
Toi qui, n'aimant trop te perdre
S'oblige à admettre ce qui est
Tard le soir, dans le fond d'une bouteille.

Et l'on viendra à dire que tu es mal
Trop ou pas assez ? Cher ami
Toi n'aime peu ou de trop
Viens pleurer dans mes bras, je suis

Là. Oui viens juste ici, près de nous
Je ne t'attends point mais ne suis plus étonnée
De tes appels à l'aide de manque
Ne me reviens plus si tu me pars cette fois.

Poème du 11 avril : L'autre

Mon amour, lorsque tu es au plus bas,
C'est-à-dire, nu, affaibli, bien amoureux,
C'est en ce moment précis que je t'aime.
L'alcool te rend fou de moi, j'en suis peinée.

2016 - Des mots sur de simples mauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant